Des groupes de l’opposition annoncent une grève pour forcer Martelly à quitter le pouvoir
Si les rues ne donnent pas le résultat escompté, l’opposition veut entamer une autre forme de lutte, si on peut ajouter foi aux propos de l’ancien sénateur, Moise Jean Charles, qui annonce l’opération « Tempête ».
Après plusieurs mois, la mobilisation de l’opposition radicale n’a pas pu mettre un terme à la présidence de Michel Martelly, toutefois nous devons signaler que cette résistance populaire a provoqué un changement de gouvernement, non pas d’un régime.
La coordination des organisations proches de l’opposition, on peut citer « Fòs Lwès et Grenadye 07 », veut adopter une nouvelle stratégie. Ces structures politiques et populaires entendent utiliser la grève dans l’objectif de combattre l’administration Martelly / Paul. Baptisées « Bay lari a blanch », c’est deux journées de grève (2 et 3 février prochain) vont pouvoir aussi forcer les autorités à procéder à la baisse des prix de l’essence sur le marché local.
A rappeler, plusieurs organisations syndicales on peut citer l’Association des Propriétaires et Chauffeurs d’Haïti (APCH), la Fédération des Transporteurs Publics Haïtiens (FTPH), et le Secteur Transport Terrestre Haïtien (S.T.T.H) ont lancé un ultimatum aux personnes responsables. « Si dans trois jours les prix du carburant ne sont pas révisés à la baisse, nous allons utiliser de nouvelles tactiques », a déclaré le président de l’APCH, Méhu Changeux, ce dernier qui dénonce le laxisme de l’état dans des décisions pour améliorer le sort de la population.
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