La bataille entre lycéens, aucune raison ne la justifie

Chaque année, la bataille opposant les lycéens aux collégiens, ou du moins la bagarre entre Lycéens s’installe dans le calendrier des incidents juvéniles que les autorités policières doivent s’attendre.

Mais elle ne cesse de ternir l’image, déjà mal présentée, des établissements scolaires publics se trouvant à la capitale entre autres, les Lycées Toussaint Louverture, Jean Jacques Dessalines et Alexandre Pétion; pourtant la raison d’être des mésententes entre lycéens, reste encore superflu, car nul ne sait en réalité le but et pourquoi ils se battent et ce malentendu a déjà causé des dégâts considérables.

Le vendredi 23 du mois en cours, vers les 12 Hres 45, après le renvoi de plusieurs écoles dans la zone métropolitaine, des élevés des Lycées Jean Jacques Dessalines, Toussaint Louverture et Alexandre Pétion, se sont mesurés.

Les louverturiens accompagnés de leurs homologues Alexandre Pétion, véritable supporteurs du LTL dans ces genres d’affrontement, allongent la rue St Honoré, ils évitent la rue légitime à cause du commissariat de Port-au-Prince, un acte si « intelligent » de leur part. Pour aller se battre avec le Lycée Jean Jacques Dessalines en suivant les rues Romain et Capois. Tout au long de leur parcourt, ces derniers ont scandé des propos hostiles à leur adversaire.

D’un autre coté, les élèves de « Jean Jacques », ont emprunté la rue Capois pour se rendre à la place Dessalines au Champ de Mars, en vue d’attendre ses deux ennemis.

En effet, le pire a été évité de justesse à la rue Capois. Les deux groupes assoiffés de combat n’ont pas arrivé à s’affronter. Cependant, la situation a été vraiment instable à l’angle des rues Cameau et Capois. Des pierres ont été lancées, les personnes courent de part et d’autre. En tirant plusieurs coups de feu en l’air, les policiers ont arrivé à établir l’ordre et disperser la foule écolière.

On a compté une victime frappée au bras droit dans le camp du Lycée Pétion. Selon des témoins qui étaient sur les lieux, c’est un acte de vengeance.

“Le comportement des élèves publiques devient alarmant en ces temps-ci, jamais je ne laisserai pas mon garçon fréquenter les lycées”, a lamenté un père de famille présent sur les lieux.

Pourquoi les lycéens se battent ? Cela a-t-il rapport au sentiment ? “A présent, l’origine de ce tapage reste toujours inconnue” c’est ce qu’a expliqué un élève de la philo du Lycée Jean Jacques Dessalines.

Dossier : Jean Junior Sylnay

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