Mort de Jovenel Moise, des opposants tentent de réorienter leurs anciennes déclarations

Mort de Jovenel Moise, des opposants tentent de réorienter leurs anciennes déclarations

Haïti, jadis la perle des Antilles, a toujours été l’un des pays où la sphère politique est très mouvementée. Du père de la nation, Jean Jacques Dessalines au 58e chef de l’Etat, Jovenel Moïse, le pays se trouve coincé entre des luttes intestines pour le pouvoir, cependant ne visent pas le bien-être de la cité.

Depuis quelque temps, la situation empire, les acteurs politiques et ceux de la société civile s’entretuent pour conquérir le pouvoir ou pour le garder. Et pour ce faire, ils peuvent faire de l’impossible. Qui pis est, ils prennent les enfants du Bon Dieu pour des canards sauvages avec leurs discours futiles et infondés. Donc, mensonges, attaques, blagues de mauvais goût sont entre autres des astuces utilisées pour manipuler l’opinion publique.

L’exemple le plus récent est celui du porte-parole du secteur démocratique et populaire, Me André Michel. Alors qu’il participait à la Rubrique ” invité du jour ” animée par le Journaliste, Valery Numa, à Radio Vision 200 ce Jeudi 5 Août 2021, Me André Michel a affirmé, sans la moindre hésitation, que certaines déclarations ou les menaces qu’il avaient souvent faites contre l’ancien président Jovenel Moïse n’étaient que de simples propos pour motiver les gens à manifester malgré les caractères haineux qui émaillent ses discours.

Demander aux militants de faire irruption au palais national ou dans la résidence du chef de l’Etat pour lui donner une bonne leçon comme disait l’homme politique sur un ton comique et provocateur n’était que des propos qu’il qualifie aujourd’hui de globule d’air.

Un militant qui aurait tenté de passer à l’acte serait frappé de funeste sanction selon André Michel, qui dit regretter que le président ait été abattu sauvagement alors qu’il devrait répondre de ses actes devant la justice haïtienne.

Les politiciens haïtiens sont coutumiers du genre, leurs discours politiques sont souvent entachés de violence et de haine. En 2004, Jean Bertrand avait aussi fait face à ces genres d’invectives quand l’opposition d’alors exigeait son départ sans condition. Les propos étaient désobligeants et constituent une apologie de la violence.

En somme, il est dans le quotidien des leaders politiques haïtiens de tenir des discours sans mesurer leur poids dans l’opinion publique. | Auteur : Nathan Saint-Ange


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