Etude sociale et economique de la filière fruit, particulièrement de la filière Mangue Francisque

Etude sociale et economique de la filière fruit, particulièrement de la filière Mangue Francisque

Au cours des cinquante (50) dernières années plusieurs projets d’envergures diverses sont exécutés dans le pays sur les bassins versants. Cependant, les résultats globaux restent discutables. Ajoutée à cela la fréquence des catastrophes et des désastres naturelles se produisant sur un front de pauvreté cautionnée par nos problèmes de dégradation de l’environnement, la situation sociale, économique et écologique du Pays ne fait que s’aggraver.
En effet, à part le café, le cacao qui, parmi tant d’autres cultures, garnissaient le flanc de nos mornes et offraient à l’Etat Haïtien les garanties d’une assiette fiscale sur laquelle reposait l’économie nationale, il y avait de nombreux autres


produits qui assuraient notre sécurité alimentaire. Aujourd’hui cet équilibre est rompu et fait place à un déficit de presque 50 % de notre capacité à faire face à nos besoins alimentaires. Les fruits toutefois offrent aujourd’hui une alternative à coté des vivres et des légumes, surtout avec les activités d’exportation de la Mangue Francisque.
Haïti produit annuellement environ quatre cent mille ( 400 000 ) tonnes de mangues. De cette production brute, Treize mille cinq cent ( 13 500 ) tonnes sont exportées. Avec une couverture de forêt primaire de moins de 2% du territoire nationale, il est plus qu’urgent d’agir sur les ressources et espaces encore disponibles, de concert avec les communautés locales.
De même avec les maigres revenus des riverains, ou le seuil quasiment absolu de pauvreté de ces derniers, il s’avère nécessaire de pouvoir offrir aux populations concernées des possibilités d’accès à des initiatives économiques viables et durables en se référant à des activités et à des filières susceptibles d’augmenter la production et de générer des revenus.
Dans les 20 dernières années précédant le 12 janvier 2010, 60 millions de dollars  ont été investis dans les mangues à travers les ONG. Aujourd’hui, il faut créer davantage de conditions favorables pour un cadre propice à des investissements plus considérables et plus fructueux au développement de la filière à l’exportation des fruits, particulièrement celle de la Mangue Francisque.
Mais également dans cette même durée, dans le plateau central, la coupe des arbres faisait rage au point que les fruits, mangues, avocatiers ne sont pas épargnés. Les besoins de revenus poussent à la production et à la commercialisation de planches et du charbon au détriment de notre environnement… LIRE La SUITE

La Rédaction

La Rédaction Contact : actualites@haitinews2000.com

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

Enable Notifications OK No thanks