Le CODDEMIR veut réveiller la conscience de l’autorité haïtienne sur les cas des réfugiés haïtiens
L’histoire de l’humanité a connu beaucoup de cas de réfugiés. Ils peuvent être économiques, politique ou raciale. Ceux qui ont retenu l’attention de plus d’un, ce sont les vagues haïtiens, professeurs, ingénieurs, étudiants et autres cadres qui ont dû quitter le pays en 1960 pour des pays d’Afriques en fuyant la dictature de François Duvalier. Aujourd’hui, le Brésil, le Chili et surtout la République Dominicaine sont devenus les lieux idéaux des ressortissants haïtiens.
Ces frères et sœurs en quêtent de mieux être, à la recherche d’un ciel plus clément n’ont pas échappé à des humiliantes situations qui, assez souvent maltraités, violés, dépouillés de tous leurs biens. Considérant le problème économique, sociale dont souffre le pays, on trouve des réfugiés haïtiens presque partout dans le monde. Malheureusement, ces âmes en peines tournent définitivement dos à leurs pays natals.
On est unanime à reconnaitre que, dans un pays où chaque jour la situation socio-économique devient de plus en plus néfaste, où la misère bat son plein, des milliers de familles sont obligés de fuir leur foyer dans l’intention de survivre. Grand nombre d’entre eux sont des jeunes universitaires, qui di jeune dit l’avenir du pays. Arrivés en terre étrangère, on ne les considère même pas comme des êtres humains. Grand constat fait par le Collectif des Organisations de Défense des Droits des Migrants Rapatriés (CODDEMIR).
Les autorités haïtiennes se contentent à adresser leurs remerciements aux autorités des pays d’accueil, on a un exemple assez récent, le 6 août 2017, les autorités canadiennes ont accueillis des centaines haïtiens venant des Etats-Unis après avoir traversé la frontière entre les Etats-Unis et le Canada. Selon les données tirées de Loop news, « Depuis la fin du mois de juillet, plus de 2.500 Haïtiens ont fui les Etats-Unis pour demander l’asile au Canada en traversant la frontière avec la province francophone du Québec et d’être hébergés dans des centres d’accueils à Montréal ». Les refugies haïtiens au Chili, République Dominicaine, ont eu beaucoup de difficultés, soient pour prendre soins de leurs enfants, soient pour trouver un emploi.
Le CODDEMIR demande à l’état haïtien de prendre leurs responsabilités vis-à-vis de la population surtout les jeunes. De s’investir dans la formations des jeunes, de les faciliter et de les encourager et de créer des emplois au sein du pays afin de réduire le taux de réfugiés et pour ceux qui sont déjà dans un autre pays de créer des opportunités afin de leur permettre de rentrer chez eux. — PHOTO (Archive) : Radio-Canada
Pierre Garot Néré
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La Rédaction
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