Silence international après la nomination d’Edgard Leblanc Fils : Une désapprobation tacite ?

Après la désignation d’Edgard Leblanc Fils en tant que président du Conseil présidentiel de transition, un silence notable enveloppe les félicitations habituelles des pays partenaires d’Haïti. Les États-Unis, le Canada et la France sont demeurés étrangement silencieux, ne manifestant aucune réaction publique jusqu’à présent.

Cette absence de reconnaissance contraste fortement avec l’enthousiasme initial de la communauté internationale après l’investiture officielle des membres du Conseil présidentiel le 25 avril dernier.

L’absence de réaction des grandes puissances occidentales soulève des questions sur la perception de la légitimité de la nomination d’Edgard Leblanc Fils et sur les implications politiques de cette décision pour l’avenir d’Haïti. Cette réserve inhabituelle pourrait s’interpréter comme une désapprobation tacite, mettant en lumière des préoccupations concernant la stabilité politique et la démocratie dans le pays.

Seule l’Organisation des États américains (OEA), par le biais de son Secrétaire Général, Luis Almagro, a adressé des félicitations à la nomination du nouveau président du Conseil. Même la Communauté caribéenne (CARICOM) n’a pas encore réagi à cette étape importante franchie par le Conseil présidentiel.

Cette réticence internationale souligne les défis complexes auxquels est confrontée la transition politique en Haïti et soulève des interrogations sur la capacité d’Edgard Leblanc Fils à obtenir un soutien international significatif dans l’exercice de ses fonctions. Alors que le pays cherche à surmonter des années d’instabilité politique et de crises économiques, l’absence de soutien clair de la part de la communauté internationale pourrait entraver les efforts visant à restaurer la confiance et à promouvoir le développement durable.