Elections : Le PSP demande au Chef de l’Etat de convoquer les députés
L’échéance du 2e lundi de janvier 2014 arrive à petit pas, cependant l’un des principaux concernés, savoir l’exécutif, n’a pas encore fait le nécessaire pour permettre au Collège Transitoire du Conseil Electoral Permanant (CTCEP) de posséder une loi électorale, alors que le Président de la République a réclamé le bénéfice de l’urgence.
Le projet de loi électorale différemment voté par les sénateurs est retourné à la chambre basse ; il est à Michel Martelly, selon les prescrits de la constitution de 1987, de convoquer à l’extraordinaire la chambre des députés pour ce que de droit. C’est ce que prônent 25 parlementaires issus du bloc majoritaire à la 49e législature, en vue d’éviter une crise, si on peut ajouter foi aux déclarations d’Abel Descollines.
En se préoccupant par cette situation alarmante, les législateurs du bloc « Parlementaires pour la Stabilité et le Progrès » (PSP), exigent une action concrète du Président Martelly.
Le parlementaire de la circonscription Mirebalais/Boucan-Carré n’a pas caché ses inquiétudes face à quelques décisions du CTCEP, on peut citer à titre d’exemple l’inscription des partis politiques. Le porte-parole du PSP aurait imaginé qu’Emmanuel Ménard a mis la charrue avant les bœufs, car le document légal aura tout déterminé.
Pour ce qui est du recrutement des candidats pour la formation des bureaux électoraux communaux et départementaux, Abel Descollines appelle les membres du collège à la prudence, sinon leurs éventuelles décisions seraient nulles et non avenues.
Dossier : Vladimir Désir
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La Rédaction
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