Le pouvoir en place a procédé à l’enlèvement d’André Michel, selon l’opposition
La classe politique haïtienne, les membres de la basoche et des organisations populaires ont sévèrement critiqué l’arrestation, mardi soir, du leader du groupe 77 devant le sous-commissariat de Martissant.
Des hommes de loi ont signalé que l’acte posé par la Police et le Parquet de Port-au-Prince est un coup dur infligé à la constitution de 1987, car selon la loi mère, aucune arrestation n’est possible avant 6 heures du matin et après 6 heures du soir, sauf en cas de flagrant délit.
Selon les constats, Me André Michel a été arrêté après 6 heures du soir. Cependant, le commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince, Me Francisco René a souligné que l’avocat très hostile à l’équipe en place a été interpellé. « Ce n’est plus une arrestation, il est mieux de parler d’interpellation », a-t-il insisté.
Marie Yolène Gilles du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a qualifié ce geste de « banditisme d’état ».
En ce sens, des parlementaires ont demandé aux présidents du Sénat et de la Chambre des députés de mettre un terme aux différentes rencontres avec Michel Martelly, parce que, selon eux, aucune négociation n’est possible avec un Président de la République qui persécute et ordonne l’incarcération des opposants politiques, ont-il avancé.
Dossier : Marie Jessie Flore St-Vil & Vladimir Désir
La Rédaction
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