Deuil national en Colombie après la mort de Gabriel Garcia Marquez
Présidents, écrivains et célébrités ont unanimement salué le Prix Nobel colombien de littérature Gabriel Garcia Marquez, géant des lettres latino-américaines, mort jeudi 17 avril à son domicile de Mexico.
« En hommage (…), j’ai décrété un deuil national de trois jours », a-t-il déclaré lors d’une allocution solennelle à la télévision. Juan Manuel Santos a également donné l’ordre de « mettre le drapeau en berne dans toutes les institutions publiques. Nous espérons que les Colombiens feront de même dans leurs maisons ».
« VISIONNAIRE »
Dans sa réaction à la mort de l’écrivain, le président des Etats-Unis, Barack Obama, a lui aussi fait référence au roman traduit en 35 langues et publié à 30 millions d’exemplaires dans le monde.
« J’ai eu le privilège de le rencontrer une fois à Mexico, où il m’a offert un exemplaire dédicacé du livre, que je chéris encore aujourd’hui. Avec la mort de Gabriel Garcia Marquez, le monde a perdu un des ses plus grands écrivains visionnaires, et l’un de mes préférés quand j’étais jeune. »
Une admiration partagée par Bill Clinton, un des prédécesseurs de Barack Obama à la Maison Blanche :
« Depuis le temps où j’ai lu Cent ans de solitude, il y a plus de quarante ans, j’ai toujours été stupéfait par ses dons uniques d’imagination, de clarté de pensée et d’honnêteté émotionnelle (…). J’ai été honoré d’être son ami et de connaître son grand cœur et son esprit brillant pendant plus de vingt ans. »
« Avec son œuvre « Garcia Marquez a rendu universel le réalisme magique latino-américain, marquant la culture de notre temps », a renchéri le président du Mexique, Enrique Peña Nieto. Il a rappelé que, né en Colombie, l’écrivain avait fait du Mexique « son foyer, enrichissant ainsi notre vie nationale ».
Selon la présidente du Brésil, Dilma Rousseff, « ses personnages uniques et son Amérique latine exubérante resteront gravés au cœur de la mémoire de millions de lecteurs ». Le dirigeant du Venezuela, Nicolas Maduro, évoque une « empreinte spirituelle gravée dans la nouvelle ère de notre Amérique ».
Pour le président de l’Equateur, Rafael Correa, « Gabo nous a quitté, nous allons avoir des années de solitude, mais il reste ses œuvres et son amour pour la Grande Patrie [l’Amérique latine]. “Hasta la victoria siempre”, cher Gabo ! »
Source : Lemonde.fr
La Rédaction
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