Haïti : Martelly a célébré le 211e anniversaire du bicolore haïtien

Les haïtiens ont commémoré, ce dimanche 18 mai, le 211^e anniversaire de la création du drapeau bleu et rouge. Le Président de la République, à l’Arcahaie, a invité toutes les filles et les fils du terroir à aimer leur patrie, à divorcer de toutes les pratiques surannées… Michel Martelly à continuer de faire l’éloge de l’éducation qui constitue le chemin sûr vers le développement durable.

Extrait du Discours du Président Martelly :
« […] je tire de grandes leçons de la célébration nationale du 18 mai, ce jour là il y a 211 ans le patriotisme de Catherine Flon cousait ensemble les deux bandes de notre bicolore, une Nation nouvelle venait d’être dotée de son emblème, et le soir même de ce 18 mai, cette emblème allait connaitre son baptême de feu, le sacrifice de ceux qui avaient à le défendre affirmaient haut et fort de tout un peuple de vivre libre et indépendant.

Le 18 mai nous apprend que l’État-Nation d’Haïti devait être tant aux hommes qu’au femmes, qui s’étaient dévoués pour la cause de notre émancipation. Cette date fait ressortir combien sont injuste les préjugés qui retenaient une catégorie de la population dans un statut inférieur, de part son appartenance au sexe féminin.

[…]

Il nous incombe donc de donner au 18 mai toute sa dimension historique, qui est de proclamer l’éclosion d’une recherche constante de l’épanouissement des hommes et des femmes qui peuple cette terre.

En ses 211 ans, nous devons nous pénétrer de cette idée que nos luttes émancipatrices n’atteindront leur véritable but, que lorsque les fils et les filles de notre Nation seront élevés à la dignité de leur être par la reconnaissance de la parité de leurs droits.

L’autre grande leçon que je tire de cette fête nationale et que la commémoration du jour […] donne à apprécier combien dans la formation de la Nation, une place privilégiée était réservé à l’acquisition des connaissances, qui seules permettent l’avènement du citoyen nouveau se voulant à la hauteur de ses devoirs et obligations envers la communauté.

Je retiens particulièrement cette leçon de l’histoire et voilà pourquoi je fais le l’enseignement généralisé, un des axes cardinaux des engagements à assumer envers la Nation.

Dans cette ordre d’idée, j’ai ouvert gratuitement le chemin de l’école à des millions d’enfants qui en étaient exclus de part la précarité des moyens familiaux. Mon programme scolaire s’est étendu à l’implémentation de plus de 300 Centres d’enseignement répartis à travers le pays et la jeunesse estudiantine bénéficie de mes attentions par le biais de mesures destinées à la soutenir financièrement.

[…]
C’est lorsque les hommes et les femmes de notre société, se seront doté des mêmes droits, qu’ils marcheront d’un pas égal et assuré à la conquête des objectifs de progrès et de développement sur lesquels se fondra l’Haïti nouvelle que je suis en train d’édifier. Nous devons divorcer de toutes les pratiques surannées qui ont retardé notre cheminement vers cet idéal que nous ambitionnons d’atteindre et plus nous avancerons dans les avenues du savoir et de la connaissance, mieux nous façonnerons l’être Haïtien, nouveau, professionnellement et psychologiquement, plus apte à assumer les défis de notre marche ascensionnel vers le progrès.

Nous avons une main-d’œuvre intelligente, qui ne demande qu’à élargir ses facultés de production, travaillons à la munir d’un cycle, chaque jour plus étendu de transformation de l’environnement national.

L’élargissement de nos capacités intellectuelles, outre qu’il nous grandira au niveau professionnel et du savoir-faire, nous permettra de mieux appréhender la valeur de la concertation et du dialogue au sein d’une démocratie.

Un cadre de réflexion plus large nous amènera à mieux saisir et pénétrer les motivations de l’autre pour que soit dégagé un consensus favorable aux avancées communes et ainsi, se construira notre société de demain dans laquelle seront mobilisé toutes les capacités des forces vives de la Nation et où tout et chacun, aura à cœur d’apporter sa pierre au développement irréversible de notre communauté.

Peuple haïtien,

Chaque fois que c’est le 18 mai […], chaque fois que j’entends ce drapeau flotter, il nous rappelle que les femmes comme les hommes, ceux qui ont et ceux qui n’ont pas, les gens d’en haut et ceux d’en bas, ceux de Port-au-Prince et ceux de la province, des villes et des mornes… qui c’étaient unis, qui s’étaient battus avec le même courage et dévouement pour remporter cette victoire qui nous a donné un pays […]

Le 18 mai 2014 doit nous mobiliser, pour que nous nous battions, pour que les filles et les fils du pays marchent ensemble, égal égaux, pour que nous fassions qu’une seule force, pour que nous vainquions toutes les difficultés qui empêchent le pays d’avancer. Nous le savons tous déjà, c’est lorsque nous sommes unis, que nous nous mettons ensemble, que nous avons la force, la force de nous battre et la force de gagner.

Je le répète aujourd’hui avec force, dans l’État de Droit que je travaille chaque jour à mettre sur pied, c’est pour que tous les citoyens aient les même droits, les mêmes privilèges, la même chance d’accéder à l’éducation, la justice, le travail, la nourriture, les soins, la santé […] pour construire une société où chaque enfant de la terre d’Haïti, puisse se sentir à l’aise de vivre chez lui dans la Paix, dans la sécurité et dans le respect de l’autre […] je n’ai pas de doute que nous puissions arriver ensemble à planter notre drapeau sur le chemin du progrès, de la démocratie et du développement.

Mes compatriotes,

De même que le 18 mai est la fête du drapeau, c’est également la fête de l’université, cela a une grande signification à nos yeux, cela veut dire que c’est la jeunesse universitaire qui est la gardienne du drapeau. Le mariage de notre drapeau avec la jeunesse, nous donne plus de détermination à nous battre pour mettre de bonnes universités dans tout le pays, pour donner à la jeunesse toute la formation qu’elle a besoin, pour prendre ses responsabilités comme il se doit, pour qu’elle travaille pour lever Haïti bien haut, de la même façon que nos ancêtres l’on fait lorsqu’ils nous ont donné le drapeau.

Aujourd’hui, Haïti a besoin de tout ses citoyens réunis au pied de ce drapeau, pour bâtir une société intelligente, qui donne des services, qui investie dans la compétence, dans la création d’emploi, pour créer des richesses pour donner à nos ressources naturelles plus de valeur, pour donner à l’économie du pays plus de force pour qu’elle décolle.

Notre drapeau flotte pour nous tous. Ce qui est fait pour qu’Haïti décolle, c’est nous tous qui devons le faire ensemble, nous devons tous être concerné.

Nous avons le devoir aujourd’hui de continuer le travail que nos ancêtres avait commencer à faire […] de donner au pays une autre image, une autre direction, en bâtissant des écoles, des universités, des hôpitaux, des logements sociaux, des routes, installer la lumière, planter des arbres partout […]

Si nos ancêtres avait reculé devant l’armée esclavagiste, nous n’aurions pas de drapeau aujourd’hui ni un pays qui s’appelle Haïti.

Le drapeau est là pour nous rappeler que nous devons marcher ensemble, parce que ce qui nous unis et nous fait avancer est plus fort que tout ce qui nous désunis et qui essai de barrer nos routes.

Haïtiens, haïtiennes,

Pour que nous puissions prendre la route que nos ancêtres ont tracé pour nous, mettons nos forces ensemble pour envoyer Haïti bien haut et pour que notre drapeau puisse flotter encore plus haut. C’est ce que nos ancêtres sont arrivé à faire pour nous, c’est ce que nous devons faire, pour qu’Haïti puisse trouver sa place avec respect parmi les grandes Nations de ce monde.

Nous savons qu’aujourd’hui nous sommes sur le bon chemin, même s’il y a des problèmes que nous ne pouvons pas encore résoudre. Nous savons que les problèmes sont nombreux et les moyens limités mais je travaille, je me bat pour créer les conditions, pour que l’Haïti dont nous rêvons tous, devienne une réalité dans notre vie […]

Le changement positif ne peut pas être fait dans le désordre, dans le conflit… La stabilité et la démocratie ne peuvent pas se faire dans le Kraze brize, les personnes qui encouragent le désordre, sont les ennemis de la démocratie, du peuple, du pays, ils ne savent pas faire autre chose que de casser ce qui a pris du temps et votre argent pour les construire.

C’est dans la Paix et la stabilité que le secteur privé et toutes les compagnies étrangères, viennent investir, créer de nouvelles entreprises, des emplois, pour permettre aux citoyens de trouver des moyens pour s’occuper de lui.

Nos ancêtres ont fait la guerre, ils se sont déjà battu pour que nous ayons la Paix. Aujourd’hui, ce n’est pas maintenant que nous devons nous battre entre nous, sans même savoir pourquoi. Gardons le pays dans la Paix, unissons-nous pour marcher ensemble dans la direction du progrès et de la démocratie, nous sommes tous des enfant de cette terre, un seul pays, un seul drapeau, un seul peuple, une seule maman qui est Haïti Chérie que nous aimons tous.

Sous se drapeau bleu et rouge, mettez tous vos mains avec moi, à côté du peuple pour continuer la bataille, avec toutes nos forces, pour envoyer plus d’enfants à l’école gratuitement, pour bâtir plus de lycée, de centres professionnel, plus d’université pour former notre jeunesse […]

Unissons-nous pour encourager la production nationale, pour mettre des infrastructures agricoles, pour encourager les haïtiens à développer des entreprises agricoles, développer les nouvelles technologie […]

C’est dans ce chemin que j’avance et que je vais continuer à avancer avec le peuple haïtien, nous avançons sur la route du changement, même s’ils sèment des obstacle partout où nous passons, nous ne ferons pas marche arrière. Nous sommes déterminé à garder la tête droite sur la changement, l’État de Droit, le dialogue permanent avec tout les secteurs, sur l’Haïti dont nous rêvons tous, sur la démocratie et les élections.

Nous allons garder la tête droite, parce qu’avec le drapeau, il y a rien ni personne qui peut nous faire arrêter de travailler pour Haïti et servir le peuple haïtien.

Si nous fêtons le drapeau aujourd’hui avec beaucoup de fierté et de respect, c’est parce que nous avons un pays. Un pays c’est comme une famille, l’un doit veiller sur l’autre, l’un doit aider l’autre, dans la solidarité […]

Nous sommes tous des haïtiens et dans l’esprit de notre drapeau, nous sommes tous un. Ce pouvoir c’est votre pouvoir […]

Ne laisser personne vous utiliser pour leur intérêts personnels, ouvrez vos yeux pour ne pas rater le train du changement, nous avons déjà perdu trop de temps dans les chire pit […] l’heure est arrivée de pendre la décision d’avancer ensemble sur la route de la démocratie et du développement […]

Appliquons ensemble notre devise, l’Union fait la Force, vive Haïti, vive notre drapeau.

Bonne fête du drapeau à tous les haïtiens

Bonne fête à toute l’université

Merci beaucoup. »