KEB dit MERDE à la « reconstruction de merde » à travers son 1er album

VIDEO – Le chanteur Kebert Bastien de son pseudo KEB a pu constater des dérivés au sein du pays : mauvaise gouvernance, chômage, famine. KEB a décidé de les dénoncer en chantant. “MERDE” est le titre de l’album de ce jeune artiste haïtien qu’il a signé ce vendredi 30 mai dernier à la Faculté des Sciences Humaines (FASH).

“MERDE”, un album très intéressant qui compte environ douze (12) morceaux: 1- Merde, 2- Lavi, 3- Palè nasyonal, 4- Grangou, 5- Ti konkonm, 6- Tito, 7-Rekonstriksyon, 8- Le chou, 9- Kay masèl, 10- La rue, 11-Sorry, 12-L’inégalité.

« Grangou de merde, mizè de merde, lavi de merde tout ça dépend d’un mauvais Palè nasyonal », a lancé Kebert Bastien.

L’artiste dénonce l’hypocrisie dans la société, il pointe du doigt particulièrement l’église qui évangélise la vie éternelle, pourtant la vie sur terre est totalement difficile à vivre.

Selon Kebert Bastien l’album, “MERDE” est synonyme de revendication. L’Etat haïtien prône une reconstruction de merde, dit-il à travers son 7^ème track intitulé “Rekonstriksyon”.

“Reconstruction d’Haïti c’est la réhabilitation des Canaux et des caniveaux”, c’est ainsi que KEB interprète le mot “Reconstruction”.

Pour aboutir à ce grand rêve, ce chanteur engagé a révélé que c’est grâce à ses efforts personnels, à l’aide de sa mère et des amis qu’il a pu sortir cet album. “On n’a pas besoin de donner notre âme, liquider notre conscience pour arriver à des choses extraordinaires ” a-t-il préconisé.

Il a mis 6 mois pour la réalisation de sa première œuvre musicale au studio de BIC, TIZONDIFE RECORDZ et manufacturée à PIWO RECORDZ.

En guise de conclusion, Kebert Bastien a profité de l’occasion pour annoncer son deuxième album qui sera baptisé « ECOLE DE MERDE », une façon pour dire aux jeunes de sortir du bourbier ; en un mot c’est la révolte académique, a mentionné KEB.

Dossier: Marie Jessie Flore St vil

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