Des habitants d’un camp de Solino sont contraints d’abandonner l’espace


Des déplacés se trouvant dans un camp d’hébergement à Solino (Banlieue de Port-au-Prince) dénommé « Kakabèf » dénonce des manœuvres de délocalisation non planifiée. Ils ont pointé du doigt le propriétaire du terrain.

« Nous serions déplacés dans quelques semaines, les responsables nous ont fait part de cette nouvelle, déjà c’est notre plus grande difficulté », a déclaré Juste Pierre Carlo, ce jeune homme de 32 ans sollicite le support du gouvernement. « Nous sommes livrés à nous même, au moment où la saison pluvieuse se fait sentir », a-t-il renchéri.

Nous devons signaler que ces victimes ont confronté à de nombreuses situations difficiles ; ils n’ont pas accès aux soins sanitaires, à la nourriture, à l’eau potable etc.

A noter, le camp « Kakabèf » se situe au quartier de Solino (Port-au-Prince), il accueille près de 40 familles depuis le séisme de janvier 2010.

Dossier : Emmanuel Eddy Cantave


La Rédaction

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