L’arrestation de Godson Aurélus fait débat au sein de plusieurs secteurs du pays

Des militants de droits humains exigent une main levée en faveur de l’ancien Directeur Général de la Police nationale d’Haïti, Godson Aurélus, écroué depuis le vendredi 26 octobre dernier à la prison civile de Saint-Marc.

Anthonal Mortimé, co-directeur du Collectif Défenseurs Plus et Pierre Espérance, directeur exécutif du Réseau national de Défense des Droits humains, se basant sur le statut de Godson Aurélus, plaident pour une libération conditionnelle.

Pour Alfredo Antoine, député de Kenscoff, l’arrestation de Godson Aurélus montre que la justice haïtienne est autonome. Par contre, le parlementaire dit s’attendre à un traitement impartial de ce dossier.

Selon Franck Lauture l’ex-DG de la PNH avait agi en fonction d’une autorisation du ministère de l’Intérieur et en vertu des documents établissant l’existence de la compagnie en question. De l’avis du député de la Vallée de Jacmel, l’avocat de M. Aurélus peut s’appuyer sur le vice de forme pour défendre son client.

Godson Aurélus ne doit pas être le seul à être entendu par la justice dans l’affaire relative à la saisie d’armes en septembre 2017 dans le parking de l’APN de Saint Marc, estime le président de la commission Intérieur et Collectivité Territoriale de la chambre basse. A en croire Deus Deronette un tel dossier ne doit pas être traité avec légèreté.