Fête de l’Indépendance, Jovenel Moise invite tout le monde à prendre le chemin du dialogue

Fête de l’Indépendance, Jovenel Moise invite tout le monde à prendre le chemin du dialogue

Après avoir assisté au Te Deum célébré, le 1er janvier 2019, Par le Mgr Yves-Marie Péan à la Cathédrale Saint Charles-Borromée des Gonaïves, le Président de la République s’est rendu sur la place d’armes afin de pouvoir s’adresser à la nation dans le cadre de la commémoration du 215e anniversaire de la déclaration de l’indépendance d’Haïti.

Jovenel Moise a, une nouvelle fois, salué les prouesses des combattants de la guerre de l’indépendance. Et c’est cette fête qui a réuni tout ce monde au Gonaïves, elle rappelle au peuple haïtien d’où il vient, à en croire le chef de l’Etat, ce dernier qui continue de prêcher l’unité. « Souvenons-nous, esclave nous avons été dans un monde raciste et impitoyable, par la volonté d’être libre, le dépassement de soi, des hommes à qui tout paraissaient diviser à la base, ont trouvé la capacité nécessaire pour s’aventurer sur la voie de l’unité qui fût la seule option efficace contre l’ennemi esclavagiste », nous citons le Président.

En ce sens, Jovenel Moise, appelle tous les filles et fils du pays à un dialogue franc et sincère afin de sauver cette Haïti conquise au prix du sang de nos ancêtres, a-t-il insisté. « Le Premier Ministre entreprend déjà des démarches pour la tenue et la réussite de ce dialogue », pour reprendre ses mots. Selon M. Moise, il est nécessaire de redonner son vrai sens au projet national initié par les ancêtres. « Construire une autre Haïti à la hauteur de notre histoire », a-t-il lâché avec tant de fierté.

A noter, depuis le mois dernier, le porte-parole du secteur démocratique et populaire a contesté toute idée de dialoguer avec l’équipe au pouvoir. De l’avis de Me. André Michel, les actes de répression à l’endroit des militants politiques proches de l’opposition constituent un frein au processus de dialogue prôné par le chef du gouvernement.

Autre handicap à ces pourparlers, d’après André Michel, concerne le fait que chef de l’état refuse de mettre son mandat sur la table des discussions.


La Rédaction

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