4e journée de protestation à Port-au-Prince, le pouvoir de Jovenel Moise en situation difficile

Trois jours après le 7 février 2019, la population n’a pas quitté les rues, elle n’a pas cessé de réclamer le départ du Président de la République, Jovenel Moise. Port-au-Prince et ses environs et d’autres grandes villes du pays ont connu une tension. Des barricades de pneus enflammés s’érigeaient çà et là.

Les manifestants ont incendié partiellement une station à essence à Poste Marchand. Une foule immense ont manifesté au Village de Dieu, arrivant devant les parages du Parlement, des agents de l’UDMO leur ont tiré dessus, deux blessés par balles ont été enregistrés.

Une autre banche de la manifestation a pris la direction du palais national ; arrivant à la rue Lamarre à Port-au-Prince, les protestataires ont pris au piège un contingent de la MINUJUSTH, n’était-ce pas l’intervention des agents du CIMO, ses soldats onusiens auraient dû laisser leur peau.

A Lalue, la situation n’a pas été différente, un dépôt de provisions alimentaires a été pillé. Les locaux de l’Office de la Protection du Citoyen (OPC) ont été attaqués, plusieurs voitures y ont été incendiées, avons-nous constaté.

Malgré ses séries de protestations, le gouvernement reste sans dire mot. Un comportement qui prouve, une fois de plus, l’incapacité des gouvernants, commentent plus d’un.

Dans la soirée du dimanche 10n février, le Core Group, dans un communiqué de Presse, a laissé comprendre que le changement doit se faire par les urnes, et non par la violence. Le sénateur, Jean Marie Salomon Junior a fait savoir que le Sénat va se prononcer dans les heures qui viennent.

La Rédaction

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