L’armée française abat un pilier du djihadisme au Mali, le chef d’Aqmi
La ténacité des militaires français basés au Mali a fini par payer. Traqué depuis des années, Djamel Okacha, l’un des plus puissants chefs des groupes islamistes qui sévissent au Sahel, n’a pas réussi à s’en sortir cette fois. Il a été tué, ainsi que deux de ses principaux lieutenants et huit autres activistes, lors d’une opération menée par la force Barkhane. C’est “un coup très dur pour les groupes terroristes agissant au Sahel”, a commenté la ministre française des Armées, Florence Parly.
Un curriculum vitae de terroriste islamiste confirmé
Okacha, de son nom de combattant “Yahya Abou El Hamame”, était un baroudeur du djihadisme. Algérien, il a d’abord été formé sur place dans les rangs du GIA. Puis il est entré dans une organisation salafiste qui est devenue finalement l’Aqmi, Al-Qaïda au Maghreb islamique; il en a pris la tête en 2013. Ces dernières années, il avait encore augmenté son pouvoir de nuisance en devenant également le numéro deux du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans, un regroupement de plusieurs mouvements islamistes commandé par Iyad Ag Ghaly, un touareg malien.
C’est jeudi dans l’après-midi que l’armée française a repéré “Yahya Abou El Hamame” dans un convoi de trois véhicules qui circulait au nord de la ville de Tombouctou. Des commandos motorisés de Barkhane, appuyés par cinq hélicoptères de combat et un drone, ont été envoyés à la poursuite des islamistes. Ces derniers ont ouvert le feu avant d’être interceptés, a expliqué l’état-major, des hélicoptères ont alors riposté et abattu les 11 hommes qui étaient à bord de pickup.
Source : Euronews.fr
La Rédaction
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