Quand le gouvernement crée des milliers d’emplois…

En analysant les décisions de plusieurs gouvernements, cela porte à croire que les petits projets ont beaucoup de valeurs aux yeux de nos dirigeants. A chaque campagne présidentielle ou à chaque mouvement populaire, les gouvernants annoncent la création d’emplois dans le but de répondre aux desiderata de la population.

Ces annonces ont souvent hanté l’esprit des gens car ils ont toujours espéré trouver un boulot afin d’assurer leur survie. Prenons en compte les gouvernements Martelly / Paul, Privert / Jean Charles, Moise / Lafontant ou Moise / Céant, on en parle souvent. Ils sont obsédés par la création d’emplois, mais ils aboutissent toujours à une campagne d’assainissement où des milliers de personnes sont embauchées.

Pour apaiser la tension populaire en novembre 2018, le gouvernement dirigé par Jean Henry Céant à lancé une vaste campagne d’assainissement à travers plusieurs régions du pays. Une activité financée à hauteur de 100 millions de gourdes. Cependant, les rumeurs on laissé croire que le coût du projet était estimé à 2 milliards de gourdes ; ce qui avait provoqué récemment une petite altercation entre le Directeur de cabinet du Premier Ministre et le Ministre de l’intérieur.

En fait, les gens qui nous dirigent ont souvent pensé à mettre en place une pareille affaire quand la pression populaire se fait sentir à travers les rues. Cependant ils n’ont jamais eu un plan de développement réel afin de pouvoir créer un havre de paix pour ce peuple qui ne cesse de souffrir.

Donc, l’allocation d’une importante somme à l’assainissement aurait dû prouver la volonté des autorités de maintenir propre le pays, mais concentrer toute son énergie pour créer de l’emploi lié uniquement à l’assainissement cela devient injuste, si on considère des milliers de professionnels qui continuent de se balader avec leur diplôme en main. Ils ont assoiffé de trouver un boulot durable en vue de reproduire leur existence. Le peuple n’a pas voté les dirigeants pour qu’ils fabriquent des palliatifs, mais qu’ils résolvent les problèmes auxquels la population est confrontée.