Le commissariat de Police de Delmas 62 réhabilité grâce à un financement de l’UNFPA

Le Commissariat de Police de Delmas 62 endommagé par le séisme du 12 janvier 2010, a été réhabilité grâce à un financement de l’UNFPA, le Fonds des Nations Unies pour la Population. Les besoins spécifiques des femmes ont été pris en compte dans le cadre de son aménagement.

L’inauguration de ce Commissariat réhabilité a eu lieu le 5 juin 2012. Les travaux avaient démarré en octobre 2011 et se sont achevés en février 2012.

Intervenant en la circonstance, la Cheffe de Cabinet du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes, Mme Sheila Durandisse, a souligné la haute portée humanitaire et sociale de cet événement notamment pour les femmes.

La Ministre de la Justice, M. Jean Renel Sanon, a quant à lui indiqué que cette initiative rencontre les idées forces du Gouvernement voulant faire de l’État de droit un des piliers de l’action gouvernementale.

Le Directeur Adjoint du PNUD, M. Max-André Franche, et le Représentant de l’UNFPA en Haïti, Dr Ramiz Alakbarov, ont pour leur part assimilé la finalisation du projet de réhabilitation du Commissariatde Delmas 62 à un symbôle important dans le cadre de la lutte contre les violences faites aux femmes.

Toujours dans le souci de contribuer à assurer des services d’accueil adaptés aux femmes victimes de violences dans les zones affectées par le tremblement de terre, l’UNFPA a financé la construction de deux postes avancés à Carièce (à 1 heure 30 et au nord de P-au-P) et Titanyen (angle de la Route Nationale # 1 et Saut d’Eau) respectivement.

Financé par l’UNFPA dans le cadre de la lutte contre les violences basées sur le genre,ce projet est executé par le PNUD conjointement avec la PNH.

L’UNFPA, le PNUD et d’autres partenaires avaient – avant le séisme de 2010 – aidé àdoter plusieurs Commissariats – Commissariats de Delmas 33 et du Fort National plus précisément – de services d’accueil pour les femmes victimes de violences; des initiatives qui ont été mises à mal par la catastrophe.

Les données provenant des Commissariats depuis 2008 montrent que les chiffres relatifs aux cas de violences de nature sexuelle ont doublé. Le Directeur adjoint du PNUD considère cette augmentation au niveau de l’enregistrement des cas comme une bonne nouvelle. “Cela prouve que de plus en plus de femmes victimes deviolences commencent à briser le silence et font confiance au système d’enregistrement à travers les services d’accueil dans les Commissariats”.