Proverbes 30 : 21-23, la terre tremble et ne peut supporter lorsqu’un “esclave vient à régner”

Proverbes 30 : 21-23, la terre tremble et ne peut supporter lorsqu’un “esclave vient à régner”

La bible nous enseigne ce qui est juste ou ce qui ne l’est pas. Toutes choses les plus désirables pour le bonheur de l’homme, ici-bas et au delà, y sont dépeintes, Abraham lincoln (1809-1865).


L’homme est le produit d’une constante mutation. Une lumière réfléchie. Une explosion divine et prémonitoire sans définition aucune. Donc, tout est engendré selon la bible par cette entité suprême, l’absolue, Dieu. Mais notre Dieu, à travers la bible, nous a clairement donné des indices sur notre manière de vivre ; de concevoir et de planifier notre petite vie terrestre. De Genèse à l’apocalypse rien n’est inventé, et les prédictions témoignent même notre forfait.

À savoir, comment les hommes finiront par être déracinés de leur richesse et de leur ambition charnelle.

En lisant les proverbes 30 aux versets 21-23, les paroles du Roi Salomon sont clairs. Car il est dit selon les saintes écritures  «trois choses font trembler la terre, et il en est quatre qu’elle ne peut supporter : Un esclave qui vient à régner, un insensé qui est rassasié de pain, une femme dédaignée qui se marie, et une servante qui supplante sa maitresse. Donc, tout est dit. Les réponses face à l’ensemble de nos questions vis-à-vis d’Haïti, à travers l’histoire, sont désormais justifiées.

Nos maux, notre mauvaise volonté à réorganiser le pays, notre incapacité à le gouverner et le contrôler, la réticence de nos leaders à s’asseoir autour d’un plan commun sont autant de comportements qui ont été dessinés par la bible au cas où certaines choses inhabituelles arriveraient.
Dans ce texte, nous tâcherons de nous questionner autour : d’un esclave s’il venait à régner.

Un indice très significatif et qui devrait faire l’objet de grands débats en Haïti. Car, en étant une société très religieuse, il est toutefois plus qu’important de s’incruster dans une démarche cartésienne. La bible, véritable livre de vie, devrait interpeller nos jugements suivant la route à emprunter puisque rien n’est dit dans la bible par hasard, et les saintes écritures sont les paroles écrites et dites par les saints hommes de Dieu, inspirés par le Saint-Esprit.

En se questionnant sur les réponses objectives, on arrive par comprendre que l’on doit mettre en application l’indissociabilité de l’homme (l’homme vit de matière et d’esprit). Une preuve tangible qui circonscrit la dépendance de l’homme face à la vérité. L’homme esclave et rassasié pour Dieu est une gangue, un pion incontrôlable et sociologiquement instable. Un homme, selon les écritures bibliques, qui apporterait un message noir s’il gravissait les échelons jusqu’à devenir le porte-étendard d’une Nation.


Dans une démarche épistémologique, ne constatons-nous pas réellement que les saintes écritures ont pratiquement tout révélé ? Difficile à croire, quand on sait que nos ancêtres sont des descendants d’esclave. À présent, comment comprendre cette réalité insoumise ? Quels devraient être nos vrais questionnements afin d’expérimenter ce passage biblique ? Ne devrions-nous pas conceptualiser ces indices tirés des proverbes susmentionnés, puisque l’esclavage a été aboli ? Mais comme dirait le professeur Augustin Antoine, l’esclavage est aussi un état d’âme. L’être haïtien en dépit de ses connaissances avancées aime se faire manipuler et piétiner volontairement.

Il pense que son ascension à des stades supérieures dépend d’un patron, le plus souvent, dénué de toute immoralité et sans culture. Par cette interprétation saine et logique, j’arrive à en conclure que l’esclave politique existe bel et bien.

Pour une meilleure compréhension de l’esclavage moderne
« L’esclavage prendra encore un autre nom ; vous et moi ferions mieux d’attendre de voir quelle nouvelle forme prendra ce vieux monstre, dans quelle peau ce vieux serpent se présentera ».

Selon les paroles de Frederick Douglas, grand abolitionniste et aussi ancien esclave, ce dernier avait déjà prédit que ce serpent n’allait pas totalement être déraciné. Aujourd’hui, il se cache dans l’industrie de la sous-traitance, les entreprises commerciales, les familles, dans le système économique, pour finalement s’infiltrer dans les politiques. La plupart de nos autorités en Haïti le prouvent.

Mandatés par la population pour réguler le système, ils ne font plutôt que s’enfoncer dans l’abîme et le dysfonctionnel.

Des élus face a leur ego de dépendance, mobilisent toute leur attention au profit d’un particulier, et/ou de l’international. Et, ces bourreaux, à force d’avoir scrupuleusement contribué dans les complots visant à faire élire le concerné, sont devenus pratiquement ceux qui dictent, et qui ordonnent sans pratiquement tenir compte des problèmes flagrants du pays.

Ces représentants du peuple élus au suffrage universel, se retrouvent coincés, dépourvus de bonne conscience, motivés par les décisions d’un particulier ou de l’international, arrivent même à  travailler contre leur gré. Tout le temps, ils subissent des pressions et/ou sanctions suivant leur prise de décision non dictée.

Face à ce constat, ne devrons-nous pas parler d’une quelconque dépendance aiguë ou de l’esclavage politique ? Puisque l’individu privé de sa liberté d’agir, exploité sous une quelconque forme, et qui ne peux décider par lui-même est soumis à une forme d’esclavage. C’est ce que Aristote appelle “l’être inanimé”.

De ce fait, pour illustrer ce passage biblique dans notre contexte actuel, il nous faudrait prendre certains reculs concernant les citoyens qui sont aptes à diriger le pays. Il est anormal de faire choix d’un homme aux élections parce que tout simplement notre intuition nous le recommande. Le citoyen devrait non seulement présenter un projet de société équitable et/ou des lois qui peuvent mener à bon port, mais aussi être doté d’une culture forte et respectable.

Si nous parvenons à mieux identifier nos élus lors des prochaines élections, le pays aura peut être une chance de s’en sortir. De ce fait, si cette alternative, tirée de la bible, peut apporter une quelconque nouveauté systématique, alors pourquoi pas mettre de coté nos méthodes traditionnelles axées sur l’impulsion avare et la folie mensongère ?
Il ne nous reste pas beaucoup de temps.

Mettre en application les procédures bibliques afin d’accroître les chances d’avoir une Haïti meilleure est l’une de notre chances de nous défaire de cette médiocrité.



La Rédaction

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