Louis-Philippe Dalembert, lauréat du prix de la langue française
Un an après Pierre Guyotat, c’est le romancier haïtien de « Mer Méditerranée » qui sera couronné à Brive, le 8 novembre.
Un prix qui a récompensé, en vrac, Jean Tardieu, Pascal Quignard, Philippe Forest, René de Obaldia, Annie Ernaux, Emmanuel Carrère, Jean Rolin ou Mona Ozouf, est un prix qui ne s’est pas trop trompé.
C’est le cas du Prix de la langue française, qui a été créé en 1986 à l’initiative de la ville de Brive. Pas plus tard que l’an passé, il couronnait par exemple Pierre Guyotat, ce qui était incontestablement une riche idée.
Il ne s’est pas souvent trompé, mais il n’avait encore jamais été décerné à un écrivain haïtien, ce qui était presque une erreur, de la part d’un prix soucieux de « distinguer chaque année une personnalité du monde littéraire, artistique ou scientifique dont l’œuvre contribue de façon importante à illustrer la qualité et la beauté de la langue française ».
Cette erreur-là est réparée. Le Prix de la langue française 2019 vient d’être attribué à Louis-Philippe Dalembert, qui est né en 1962 à Port-au-Prince et dont le premier roman, paru en 1996, portait ce titre indiscutable : « le Crayon du bon Dieu n’a pas de gomme ». On lui doit à la fois des poèmes, des livres écrits en créole, et des romans rédigés en français comme « Avant que les ombres s’effacent » (2017), qui rappelait la noble et généreuse attitude d’Haïti pendant la Seconde Guerre mondiale. – La suite sur Nouvelobs.com
La Rédaction
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