Mandat présidentiel : l’OEA se positionne, l’opposition croit que le mandat de Jovenel Moise expirera le 7 février 2021

Le mandat du chef de l’état prendra fin le 7 février 2021 conformément aux prescrits constitutionnels et la loi électorale de 2015, le directeur exécutif du Centre d’Analyse et de Recherche en Droits Humains est clair la dessus. Selon Me Gédéon Jean l’amendement effectué sous la présidence de René Préval consistait à harmoniser le temps électoral avec le temps constitutionnel.

De son côté, l’ancien sénateur Paul Denis persiste et signe, à l’image de son parti, que le mandat du Président Jovenel Moise arrive à terme le 7 février 2021. La constitution est d’ordre public et d’application stricte argumente-il.

L’ex-parlementaire estime qu’il est venu le temps pour que l’international cesse de favoriser les élans dictatoriaux dans le pays. A son avis, le chef de l’état devra être arrêté s’il refuse de partir à la date prévu par la constitution.

La structure politique conjoncturelle « Mache kontre » a aussi exprimé sa position par rapport à celle de l’Organisation des Etats Américains évoquant le 7 février 2022 comme date de péremption du mandat du président de la République. « Mache kontre » y voit un nouvel acte malhonnête de la part de la communauté internationale qui va dans le sens d’une ingérence dans la politique interne du pays.

Cette structure politique rappelle qu’à la lumière de certains instruments légaux, le mandat de Jovenel Moise expire le 7 février 2020. « Mache kontre » met l’OEA en garde contre toute tentative de complot avec Jovenel Moise visant à garder ce dernier au pouvoir plus longtemps que prévu afin de lui permettre de prolonger sa dictature dans le pays.

Dans ce meme ordre d’idee, les militants engagés du champ de Mars ont, eux aussi, exprimé leur désaccord au secrétaire général de l’Organisation des États américains fixant la fin du quinquennat de Jovenel Moise au 7 février 2022. Ces militants qualifient d’ingérence la position de Luis Amalgro.