Agressions sexuelles au Parc Industriel Caracol: le MCFDF clame la mise en branle de l’action publique

Agressions sexuelles au Parc Industriel Caracol: le MCFDF clame la mise en branle de l’action publique

C’est à travers une note rendue publique le jeudi 2 juillet dernier que le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) s’est positionné sur les informations rapportant que des ouvrières auraient été victimes d’abus sexuels au Parc Industriel de Caracol.

Selon la note, le MCFDF a été touché par le dossier le 26 juin écoulé. Les travailleuses en question auraient été victimes de harcèlement et d’attouchement sexuel. Sorties de leur silence, elles ont dénoncé ces mauvaises pratiques, le pire, en cas de non-obtempération, elles auraient été mises en disponibilité pour une période minimale de (9) neuf jours.

Le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) rappelle toutefois que l’Etat haïtien avait pris des engagements notamment en ratifiant la Convention de Belem do Para. Les pays du continent américain l’avaient adopté le 29 juin 1994 au Brésil puis ratifié en Haïti le 3 avril 1996. De plus, un décret a été publié le 6 juillet 2005 relatif aux viols et aux agressions sexuelles en vue de freiner ces actes malhonnêtes. Alors, si les accusations portées contre des responsables du Parc Industriel de Caracol sont fondées, ces derniers sont passibles d’une peine d’emprisonnement de (10) dix ans et seront contraints de dédommager les victimes selon le MCFDF.

Etant donné que le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes n’est pas une instance de justice, il demande au Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique de prendre les mesures nécessaires pour instruire le Commissaire du Gouvernement de Fort-Liberté afin que celui-ci puisse mettre l’action publique en mouvement contre les présumés criminels dans le plus bref délai.

Parallèlement, le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) invite les ouvrières victimes à porter plaintes par devant les instances concernées. Ce qui, facilitera les suivis légaux contre ces actes de violence auxquels sont accusés certains responsables du Parc Industriel de Caracol. Ces derniers, auraient profités de leur position pour exploiter sexuellement des travailleuses.

Par conséquent, la Ministre à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes, Me Marie Giselhaine Mompremier a indiqué qu’elle s’entretiendra sous peu avec son homologue, la Ministre des Affaires Sociales et du Travail, Madame Nicole Yolette Altidor, concernée également par ce dossier, pour que justice soit rendue.

Le Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes (MCFDF) ainsi que le Gouvernement dans son ensemble veulent rassurer les ouvrières victimes car les démarches nécessaires ont été effectuées au regard de la loi afin qu’elles obtiennent gain de cause a relaté la note.

 Le MCFDF encourage la population haïtienne, en général, à dénoncer toute personne suspectée d’orchestrer des actes de violence à l’encontre des femmes et des filles. Le Ministère, conjointement avec le Gouvernement dans son ensemble et les groupes organisés, renouvelle son engagement dans la bataille pour éradiquer la violence faite aux femmes et aux filles pour une société sans violence a conclu la note du Ministère à la Condition Féminine et aux Droits des Femmes.

Soulignons d’une enquête du MCFDF est en cours après les témoignages de certaines ouvrières du Parc Industriel de Caracol. En Haïti, les violences sexuelles sont si courantes que les autorités s’en fichent pas mal. N’est-ce pas une aubaine en or de tracer un exemple ? Attendons voir.


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