Joseph Jouthe, le Joker notoire de la mauvaise gouvernance de Jovenel Moïse

Qui l’aurait cru, Haïti serait livrée à elle-même. De toute ma carrière de jeune avisé, qui revendique une Haïti meilleure, je n’ai jamais vu un gouvernement aussi lamentable. La seule analyse plausible et adaptée à notre situation de peuple est que nous sommes pris en otage par des maniaco-dépressifs. Des individus sans scrupules, sans la moindre éloquence, terroristes de leur état, qui scandalisent les vertus de notre souveraineté au grand dam de la république.

Aujourd’hui les secrets d’État sont vulgarisés devant les projecteurs de la presse comme une meringue carnavalesque. Pourtant notre gouvernement, affaibli par la corruption et la mauvaise gestion des avoirs publics, veut se faire une image de victime tout en dénonçant certains hommes de la classe économique qui refusent de s’associer à son bilan médiocre.

Jovenel Moïse, président de la république d’Haïti, dénoncé dans le rapport de la Cour Supérieur des Comptes et du Contentieux Administrative (CSCCA) pour corruption, a vainement tenté de jouer sa carte “Joseph Jouthe”. Un homme d’une grande maladresse, un Joker patenté, un orateur imprévisible digne d’un acteur hollywoodien de bas étage , qui joue son rôle de guignol sans comprendre que le rôle d’un Premier ministre est de planifier et de participer techniquement dans la bonne gestion des institutions publiques.

L’ ascension de Joseph Jouthe comme premier ministre de la république demeure une egnime déstabilisante du pouvoir en place de continuer l’instabilité d’État contre les plus vulnérables. Dans le 5e dialogue communautaire réalisé au palais national, le peuple n’a certainement pas attendu mieux que des affrontements, accusations, l’intolérance et l’incohérence entre des autorités qui vivent aisément grâce aux taxes payées par une population dépourvue de tout.

Ma question veritable et consciente est la suivante : à quoi sert un Premier ministre avec une aussi grande gueule, qui participe à toutes les émissions de la place, si les dividendes des résultats promis et attendus par la population n’existent même pas.

La théorie de l’intelligence exige pourtant un minimum de rationalité. L’ homme appelé à changer le cours de l’histoire devrait avant tout se responsabiliser face à ses agitations maladroites. Ce que notre Joker national Joseph Jouthe semble nier volontairement.

Notre position à l’heure actuelle est de questionner l’histoire sur l’après Joseph Jouthe, puisque ses sorties catastrophiques ne peuvent assombrir les grognements de la misère noire et de l’insécurité du peuple. Certainement, on devrait passer à autre chose afin de relancer le débat politique autour d’un compromis historique. Avec ou sans l’actuel pouvoir en place, il nous faudrait définir une alternative meilleure non pas uniquement avec des hommes qui ont du contenu intellectuel mais aussi qui sont déterminés, suite à leur volonté réelle, d’alléger véritablement le sort de nos frères et sœurs.

La 50e législature ; l’actuel pouvoir en place ; notre premier ministre évadé, Joseph Jouthe, ont tous échoué. Tel un bateau sans gouvernail le destin de la population ne résume qu’à un soulèvement populaire. La foule, selon l’anthropologue Gustave Le Bon, n’a pas de conscience lorsqu’il décide de prendre en main ses responsabilités.

Devons-nous subir cette malencontreuse situation ? De toute façon les crises multiples arriveront à peindre ce tableau? Pas d’objectif, sans de grands sacrifices.

Entre départs, transition, élection et le début d’une nouvelle aventure, la route peut se parsemer d’irrégularités mais attendons-nous à une Haïti nouvelle avec un nouveau contrat social digne d’une approche moderne et souveraine.

Fenley Cius

Engagement sans frontières

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