Les policiers qui assuraient la garde du domicile de Me Dorval invités au Parquet de Port-au-Prince

Les agents de l’Unité Départementale et de Maintien d’Ordre (UDMO) postés devant la maison du Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince, quelques heures après sa mort, sont attendus au Parquet de la Capitale, ce mardi 8 septembre aux environs de 8 heures du matin a appris l’Agence en ligne Haitinews2000.

Ces policiers déjà frappés de mesures conservatoires vont être auditionnés par le commissaire du Gouvernement a.i de Port-au-Prince, Me Ducamel Gabriel.

En effet, ces policiers sont invités à fournir d’amples informations autour du cambriolage du domicile du Bâtonnier où la scène de crime a été souillée, son bâton emporté, alors qu’ils assuraient la garde. 

En guise de réactions, des citoyens n’ont pas caché leur inquiétude suite à l’interpellation de ces policiers au Parquet de la capitale par crainte de leur utilisation comme bouc émissaire.

Certains se questionnent des éléments pertinents entourant cette affaire notamment l’heure à laquelle la demeure du défunt ait été cambriolée. 
Parallèlement, suite à l’arrestation des trois individus accusés d’être les présumés assassins de l’homme de loi, la justice semble être sur une bonne piste commentent certains analystes et observateurs.

N’empêchent qu’ils redoutent que les policiers invités au Parquet ne soient victimes de manœuvres dites politiciennes. C’est pour cela qu’ils lancent une mise en garde à l’endroit des autorités compétentes de ne pas fragiliser davantage l’institution policière, déjà en pleine crise, par une éventuelle arrestation de ces derniers dans le cadre de ce dossier.

Selon eux, la maison du feu Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Port-au-Prince pourrait être dévalisée avant ou immédiatement après son assassinat.
Soulignons que les sept (7) policiers postés devant la résidence du défunt étaient repartis en deux groupes. Selon les infos disponibles, ceux qui étaient de garde durant la nuit succédant le meurtre du professeur de droit constitutionnel, avaient laissé leur poste sans avertir leur supérieur hiérarchique.

Ce n’est qu’au lever du jour soit dans la matinée du mardi 2 septembre, que la maison de la victime ait été déclarée cambrioler. L’Inspection Générale de la PNH a déjà auditionné les policiers concernés.

La conclusion de son enquête sera sous peu transmise à la Direction Gérenale de l’institution pour les suites nécessaires.

La Rédaction

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