Le policier Jean Pascal Alexandre libéré après avoir été auditionné par un juge instructeur

Le 8 mai 2020, la police nationale a procédé à l’arrestation de Jean Pascal Alexandre, un agent affecté à la Brigade de Lutte Contre le Trafic de Stupéfiants. Après avoir été entendu par le commissaire du gouvernement d’alors, Me. Jacques Lafontant, le policier qui réclamait un syndicat au sein de la PNH a été conduit au pénitencier national sous les ordres du Parquet.

Assassinat, incendie criminel, acte de vandalisme, destruction de biens publics et atteinte à la sûreté de l’État, sont entre autres les faits qui lui étaient reprochés.

Depuis son arrestation, les policiers issus du groupe FANTOM 509 ont gagné les rues violemment pour exiger la démission de Jean Pascal Alexandre. Yanick Joseph, ancienne coordonnatrice du Syndicat de la PNH-17, a toujours réclamé la libération de son frère d’arme, elle a même critiqué le comportement passif de certains collègues dans des mouvements exigeant la libération du policier.

Les 12 et 14 septembre dernier, le groupe FANTOM 509 a revendiqué violement à Port-au-Prince la libération de 5 agents de l’UDMO. Le gouvernement n’avait pas tardé à satisfaire la revendication du groupe. Comme c’était si facile, du coup, le FANTOM 509 a demandé à ce même gouvernement de libérer Jean Pascal Alexandre.

Ce 25 septembre, Jean Pascal Alexandre est libre de ses mouvements après avoir été auditionné ce vendredi par le juge instructeur Rénor Régis. Une fois de plus, le FANTOM 509 force le gouvernement à capituler… une décision de justice qui renforce le FANTOM, mais qui pourrait affaiblir l’Etat davantage.

La Rédaction

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