Des étudiants de l’UEH ont foulé le macadam pour réclamer justice pour Grégory Saint-Hilaire

Deux jours après la mort de l’étudiant Grégory St-Hilaire, tué par balle, vendredi dernier, dans l’enceinte même de l’école normale supérieure, des étudiants de plusieurs entités de l’université d’état d’Haïti ont entamé une journée de mobilisation pour protester contre les agents de l’USGPN et le pouvoir. Les étudiants protestataires indexent des agents de la garde présidentielle qui ont assassiné leur camarade Grégory St-Hilaire. Une journée qui a été émaillée de violence, 2 voitures immatriculées service d’état ont été incendiées et plusieurs autres ont eu des parebrises cassés.

Ils se sont levés, ce matin,  avec un sentiment de colère et d’indignation. Deux jours après la mort de leur camarade Grégory St-Hilaire, ce lundi, les étudiants de l’Ecole Normale Supérieure et d’autres pairs de l’UEH sont descendus dans les rues pour protester contre les agents de l’USGPN qui, selon eux, sont les auteurs de la mort du jeune normalien.

Malgré la volonté des policiers de tuer dans l’œuf la manifestation, les étudiants ont incendié 2 voitures immatriculées service de l’état et ont cassé plusieurs parebrises. Ces protestataires jurent de venger leur camarade, en forçant le président de la république à quitter le pouvoir.

Des écoliers ont été forcés de quitter leurs salles de classe à cause de l’usage abusif de gaz lacrymogènes par les agents de l’ordre. Certains ont même perdu connaissance.

Grégory St-Hilaire, ce normalien, a été assassiné, le vendredi 2 octobre dernier par des agents de l’USGPN, dans l’enceinte même de l’ENS. Une enquête a été ouverte sur ce dossier en vue de sanctionner les membres de la garde présidentielle impliqués dans ce meurtre crapuleux. — Crédit Photo : Ted’Actu

La Rédaction

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