Jean Charles Moise en désaccord avec ses pairs de l’opposition au sujet de la Transition

Une opposition unifiée, mais Jean-Charles Moïse se montre déjà sceptique face à l’accord politique de l’opposition sur la gouvernance de la transition de rupture ; cet accord qui prévoit l’instauration d’une commission nationale pour la mise en place de la transition.

Pour l’ancien sénateur de la République, cette commission pourrait être tombée entre les mains de l’oligarchie. En ce sens, la crise multidimensionnelle qui sévit dans le pays perdurera à jamais, a ajouté M. Moïse.

Signé en absence du parti Politique Pitit Dessalines, cet accord comporte des ambiguïtés Pour M. MOise. Selon l’esprit de cet accord la CNT devrait être composée de 15 membres, dont 7 de la société civile et 8 des partis et regroupements politiques de l’opposition.

Me. Wendelle Coq Thélot, Joseph Mécène Jean-Louis, Me. Ivikel Dabrézile, sont les trois juges de la cour de cassation retenus par l’opposition autour des discussions pour remplacer Jovenel Moïse à la tête du pouvoir, après son départ le 7 février 2021, C’est ce qu’a confirmé le leader du parti politique Pitit Dessalines, Jean-Charles Moïse.

Parmi ces trois juges, l’opposition aura à choisir l’un d’entre eux pour diriger la transition pendant 2 ans. Les 5, 6 et 7 février 2021 les mobilisations anti-Jovenel Moïse vont s’intensifier afin de forcer le chef de l’état à quitter le pouvoir. Auteur : Jean Samuel MENTOR

La Rédaction

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