«C’était un coup d’État qu’ils ont préparé pour le 7 février pour discréditer l’opposition », confie Yvikel Dabrézile à Miami Herald

Les policiers armés du palais l’ont réveillé au milieu de la nuit, l’ont appelé par moquerie «président», ont menacé de le tuer et l’ont placé en état d’arrestation. À présent, l’un des juges les plus en vue d’Haïti, Yvickel Dabrésil, se cache, craignant pour sa vie alors que les troubles politiques de son pays s’approfondissent.

Dans un entretien avec le Miami Herald mercredi, le magistrat au centre d’un prétendu complot visant à tuer et renverser le président Jovenel Moïse a raconté sa détention et affirmé son innocence, affirmant que toute l’épreuve était une mise en scène.

«C’était un coup d’État qu’ils ont préparé pour le 7 février pour discréditer l’opposition», a déclaré Dabrésil, rompant son silence. «Les noms de trois juges circulaient, et comme j’étais celui qu’ils ont trouvé, ils ont réagi. S’ils avaient pu éliminer ces trois juges, ils les auraient éliminés. — La suite sur MiamiHerald