Selon l’opposition, Religions Pour la Paix n’a ni qualité, ni autorité pour jouer le rôle de médiateur…

Si pour certains Religions Pour la Paix est une structure morale capable de mener le dialogue avec les protagonistes, pour d’autres, elle n’est pas qualifiée. Pour André Michel, membre du secteur démocratique et populaire, cette structure n’a aucune autorité pour entamer cette médiation.

Les démarches de Religions Pour la Paix n’a jamais porté des fruits pour la société, rappelle le porte-parole du secteur démocratique et populaire, cette structure regroupant des confessions religieuses, dit-il fait partie de la crise qui gangrène la société haïtienne. Une plaisanterie de mauvais gout, souligne L’homme de loi qui conseille à RPP de ne s’immiscer dans cette affaire.

Même discours pour Danio Siriac qui croit fermement que la plateforme Religions Pour la Paix ne peut être juge et partie à la fois, puisque la plupart des acteurs ont déjà exprimé leur position sur la crise socio politique du pays.

Pour l’OPL et le secteur démocratique, s’il doit y avoir une médiation pour la résolution de la crise, on doit solliciter les bons offices de l’international en incluant des institutions crédibles de la société haïtienne.

La négociation entre l’opposition et le pouvoir exécutif est encore dans une impasse. Un ultime effort oui, mais c’est déjà l’échec, dans un contexte, où ni les acteurs de l’opposition, ni le locataire du palais national, ni la plateforme religion pour la paix n’ont pas la confiance d’une grande partie de la population. Auteure : Sherlyne MURA

La Rédaction

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