Des étudiants exigent du décanat de l’IERAH le retrait des frais annuels, passant à 2 000 gourdes
Suite à la décision du décanat de la faculté de IERAH/ISERSS, une entité de l’UEH, de revoir à la hausse les frais annuels d’immatriculation, les étudiants ont protesté contre cette décision et veulent contraindre le décanat de faire marche arrière.
Ce lundi, ils étaient des dizaines à occuper l’avenue Christophe, devant le bâtiment logeant la faculté. S’ils ont essayé d’entamer des discussions formelles avec les responsables de cette institution, cette fois-ci, ces étudiants décident de passer à une autre phase de leur mouvement. Des pneus enflammés et barricades érigeaient tout au long de cette rue.
Outre cet élément revendicatif, ces étudiants traînent derrière eux toute une panoplie de revendications : manque de professeurs, une bibliothèque de qualité, carte d’étudiants et autres. « Les professeurs sont souvent absents, ce qui retarde le cursus. La bibliothèque n’est pas bien équipée et n’a pas assez d’espace pour les étudiants. Nous n’avons pas accès aux services de base », se plaignent ces étudiants.
Le décanat ne veut pas revenir sur sa décision et les étudiants entendent intensifier leur mouvement si rien n’est dit dans les jours à venir.
Selon un avis du 30 novembre dernier à l’intention des étudiants, ils ont jusqu’au 22 décembre pour payer ce frais de deux mille gourdes.
Rappelons que les frais annuels d’immatriculation s’élevaient à 1000 gourdes et 1350 gourdes pour les nouveaux admis en raison d’un frais de 350 gourdes prélevé pour leur intégration.
