Le camp Jean Marie Vincent touché profondément par la tempête Isaac

Les sinistrés du 12 janvier 2010 logés au parc Jean Marie Vincent exigent du Gouvernement une relocalisation, eu égard à leur situation qui se détériore au jour le jour ; cela devient pire après le passage de la tempête tropicale Isaac.

Les victimes de ce camp n’ont pas pu trouver un endroit pour effectuer leurs besoins physiologies et hygiéniques à cause des dégâts enregistrés lors du passage de la tempête. Plus de 500 tentes détruites, 1 250 personnes déplacées, dont 500 femmes, 400 garçons, 350 enfants et nourrissons, alors que sur 290 latrines 150 sont gravement endommagées, a constaté Haitinews2000.

Le camp Jean Marie Vincent, situé à Delmas 2 (zone piste), a été durement touché lors du passage de Isaac vendredi dernier, selon le Porte-parole du centre M. Dufort Mozart Frantz. « Nous sommes victimes pour une deuxième fois. Plus de 500 tentes détruites et environ1 250 personnes déplacées à cause de la montée des eaux, un problème dû au non curage des canaux et le non assainissement du centre ». a avancé M. Dufourt.

Des kits hygiéniques et des bâches ont été distribués aux victimes par l’OIM et ils ont aussi reçu des tablettes de chlore par la Croix Rouge Haïtienne, ce qui les permettra de palier le problème des eaux non traitées consommées par ces gens ; une distribution jugée nécessaire par le responsable du centre d’hébergement.

Les victimes du parc Jean Marie Vincent, ne savent pas à quel saint se vouer vue la situation inhumaine à laquelle ils font face. Ces derniers estiment qu’ils sont traités en parent pauvre et demandent aux autorités concernées, ONG locales et internationales de leur prêter main Forte.

Tout en s’appuyant sur la loi mère du pays, le Porte-parole de ce dit centre d’hébergement a demandé aux autorités de prendre en main leur engagement. « Nous avons droit au logement et j’appelle le Président Martelly à respecter sa promesse visant à reloger les personnes du parc » a martelé le responsable.

En fin compte, le parc héberge 3 372 familles environ, dont 16 000 femmes, 300 d’entre elles sont enceintes. A signaler, des travaux de réparation des tentes sont déjà en cours.

Dossier : Jean Junior Sylnay