Edwin Paraison : « Nous devons remercier Abinader d’avoir mis Haïti sur l’agenda international » 

Edwin Paraison : « Nous devons remercier Abinader d’avoir mis Haïti sur l’agenda international » 

L’ancien consul d’Haïti en République dominicaine, Edwin Paraison, a estimé que dans le contexte actuel et « la situation grave » dans le pays voisin, « nous devons remercier le président Luis Abinader d’avoir remis la question d’Haïti sur l’agenda international ».

Parison a réagi de cette manière en se référant à divers aspects du IX Sommet des Amériques qui s’est tenu récemment à Los Angeles, Californie, États-Unis, où Abinader a de nouveau exigé que la communauté internationale vienne en aide à Haïti avant que quelque chose de pire ne se produise dans ce pays.  

Dans un communiqué de presse, l’ancien responsable haïtien a déclaré qu’il était convaincu que, “comme le propose le président Luis Abinader”, la communauté internationale aidera Haïti à se redresser, mais il prévient qu’il doit s’agir de solidarité, une collaboration multilatérale qui n’est pas considérée comme une occupation ou intervention dans les affaires intérieures des Haïtiens. 

Selon ses critères, en Haïti, il y a une crise à tous les niveaux : politiquement et économiquement, avec une société très divisée, des gangs opérant sans aucun contrôle, en plus d’autres problèmes qu’il qualifie d’extrêmement graves.  

« Dans le contexte actuel, dans la situation actuelle, nous devons remercier le président Luis Abinader d’avoir remis la question haïtienne à l’ordre du jour international », a souligné Paraison lors d’un entretien avec Mario Lara et Vianelo Perdomo sur l’ émission Contraparte qui est produite à Spinning Fino. Fini TV. Abinader reproche à la communauté internationale de ne pas agir en HaïtiAbinader reproche à la communauté internationale de ne pas agir en Haïti

Suggère de reprendre le Conseil binational Quisqueya  

D’autre part,  Paraison a estimé qu’une grande opportunité de promouvoir des projets de développement a été perdue lorsque ce qu’on a appelé le Conseil binational Quisqueya, qui a vu le jour en 2015 avec la participation de dirigeants de la classe économique, sociale et d’affaires d’Haïti et de la République dominicaine, a été écourté.

La Fondation Zile, composée de dirigeants haïtiens et dominicains, dont  Paraison est le directeur exécutif, a proposé à plusieurs reprises de mettre en œuvre des projets binationaux, avec une participation multilatérale, afin de parvenir à une solution à la crise haïtienne et de favoriser le développement de la frontière dominicaine. Haïtien. 

En 2015, une discussion a eu lieu à Washington avec la participation de responsables et de dirigeants d’Haïti et de la République dominicaine, ainsi que de techniciens de la Banque mondiale et de représentants d’autres institutions importantes, où le projet préparé par le Conseil économique binational Quisqueya pour le développement de la région frontalière. Le Conseil est composé d’hommes d’affaires dominicains et haïtiens de renom. 

A cette occasion, la présentation de ce projet dans la capitale nord-américaine a été menée par Juan Bautista Vicini et Fernando Capellán , du côté dominicain, et le consultant Paolo Chilosi, du côté haïtien, qui ont offert des explications sur cette entreprise ambitieuse, dont la réalisation Il a été projeté comme d’intérêt primordial et de larges avantages pour les deux pays qui partagent le territoire insulaire appelé Isla de Santo Domingo ou Quisqueya. 

Edwin Paraison comprend que le Conseil binational Quisqueya devrait être repris car il s’agit d’un plan à large assise qui serait mis en œuvre dans quatre zones géographiques soigneusement présélectionnées qui ont un grand potentiel économique et social.   

Dans ces zones, deux projets distincts de fabrication, d’énergie, d’agriculture et de tourisme durable seraient réalisés.


La Rédaction

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