Des normaliens haïtiens réclament leur arriéré de salaire

Les responsables de l’Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH), ainsi que l’Association pour la Défense des Droits des Elèves et pour la Réforme de l’Education Haïtienne (ADDEREH) réclament des autorités compétentes l’arriéré de salaire en faveur des professeurs des écoles publiques.

A cet effet, ils ont organisé lundi une marche dans le but d’attirer l’attention des responsables de l’éducation nationale sur les différents problèmes qui paralysent la bonne marche du système éducatif haïtien. Les membres de l’Union Nationale des Normaliens Haïtiens (UNNOH), ainsi que l’Association pour la Défense des Droits des Elèves et pour la Réforme de l’éducation haïtienne (ADDEREH) ont plaidé en faveur d’une meilleure condition de travail et exigé un salaire de 50 000 Gourdes pour les professeurs.

Au cours de cette manifestation, qui a débuté devant les locaux de l’Ecole Normale Supérieure (ENS) et pris fin devant le bâtiment du Ministère de l’Education Nationale, le coordonnateur de l’UNNOH, Josué Mérilien, a pris la parole au nom des étudiants issus de ladite entité de l’UEH en demandant entre autres aux concernés de procéder à la nomination des étudiants finissants de l’ENS, ceux de la Formation Initiale Accélérée (FIA), puis de consacrer 30 à 34 % du budget national à l’éducation.

Par ailleurs, Le coordonnateur a aussi exprimé son inquiétude face à la recrudescence du choléra dans le pays. Cette épidémie continue à semer le deuil au sein des familles haïtiennes. M Mérilien a demandé aux responsables sanitaires du pays de lancer une campagne de vaccination dans tous les établissements scolaires du pays et les Universités, à l’occasion de la réouverture des classes qui se tiendra le 1er octobre prochain.

Pour sa part, les responsables de l’ADDEREH, ont réclamé la publication de la loi réglementant les frais scolaires et une bonne correction des copies des bacheliers.

Dossier : Jean Junior Sylnay