Journée internationale des migrants : l’OCNH plaide pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants

Journée internationale des migrants : l’OCNH plaide pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants

L’Organisation des Citoyens pour une Nouvelle Haïti (OCNH), à l’occasion de cette commémoration entend attirer l’attention sur la Convention pour la protection des droits de tous les travailleurs migrants et leur famille ; inviter les Haïtiens qui ont pris la difficile décision de migrer au-delà de nos frontières d’opter pour une migration sûre et rappeler aux autorités l’urgente nécessité de rétablir la sécurité dans le pays.

Le 18 décembre 1990, l’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté la Convention relative aux droits des travailleurs migrants et leurs familles. Conformément aux dispositions des instruments internationaux relatifs aux droits de l’homme, ladite Convention qui n’est rentrée en vigueur que le 1er juillet 2003 réaffirme les droits fondamentaux des migrants avec ou sans papiers ce en considération de la situation de vulnérabilité dans laquelle ils se trouvent. Jusqu’à date, 38 Etats ont ratifié la Convention. L’OCNH plaide pour un retour à l’ordre constitutionnel pour qu’Haïti puisse ratifier cet important document juridique permettant de protéger ses citoyens résidant à l’étranger.

A LIRE AUSSI : Ancelotti au Brésil !

 Cette journée commémorative est aussi une occasion pour l’OCNH d’inviter les migrants potentiels à opter pour une migration sûre et légale. Ainsi, ils ne seront pas exposés aux risques de la migration irrégulière dont des violations de leurs droits : mauvais traitements, exploitation, travail forcé, abandon sur la route, extorsion d’argent et vol, enlèvement, violences sexuelles, viol etc. Selon une estimation minimale, puisque la majorité des décès des migrants ne sont pas enregistrés, depuis 2004, chaque année plus de 4 000 pertes en vie humaine sont enregistrées sur les routes migratoires dans le monde.

L’OCNH invite les potentiels migrants à prendre conscience du coût élevé de la migration irrégulière qui les expose à de grands risques.

Pour fuir la fureur des gangs armés, tant dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, à Cabaret que dans le Bas-Artibonite particulièrement Petite Rivière de l’Artibonite, des dizaines de milliers de personnes ont dû prendre la difficile décision de laisser leur domicile pour aller s’établir ailleurs.

Selon les données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) entre juin et août 2022, plus de 113 000 haïtiennes et haïtiens ont été considérés comme déplacés à l’intérieur de leur propre pays. Son rapport d’octobre 2022 révèle que le nombre de personnes déplacées avait triplé au cours des cinq mois précédents à cause de la violence des gangs. Consciente que l’insécurité provoque des déplacements massifs de la population haïtienne, l’ONCH appelle les autorités à prendre les mesures concourant au rétablissement de la sécurité en Haïti.

Delmas, le 17 décembre 2022

Me Camille OCCIUS

Directeur exécutif OCNH


Discover more from Haitinews2000 | Haiti News - Nouvelle Haiti - Haiti Actualités Politiques

Subscribe to get the latest posts sent to your email.

La Rédaction

La Rédaction Contact : actualites@haitinews2000.com

Discover more from Haitinews2000 | Haiti News - Nouvelle Haiti - Haiti Actualités Politiques

Subscribe now to keep reading and get access to the full archive.

Continue reading