Présents dans les médias et les réseaux sociaux, les bandits s’installent dans le mental des Haïtiens

Présents dans les médias et les réseaux sociaux, les bandits s’installent dans le mental des Haïtiens

Considérés comme une fenêtre sur le monde, les médias traditionnels, en ligne et les réseaux sociaux permettent d’informer rapidement et largement la plupart de la population des faits importants et des évènements du pays et du monde entier. Cependant, depuis quelque temps, ces moyens de communication précités se voient devenus l’un des atouts le plus précieux dont disposent les hommes armés en Haïti pour terroriser mentalement la population et pour commettre, d’un même coup, des infractions de droit commun. Des infractions de droit commun qui se transforment systématiquement en violation des droits humains par le silence et l’inaction des dirigeants haïtiens.

Il est 10h à Port-au-Prince, Samuel vient à peine de visiter une clinique à la capitale dirigée par une psychologue. Se vêtir d’un pantalon djinns, d’un T-shirt blanc, des chaussures de tennis, d’un képi et d’un cache-nez pour se protéger contre le Covid-19, Samuel s’apprête à sortir de la clinique avec un sentiment de soulagement après avoir passé plus de 3 mois avec des ennuis liés à sa santé mentale comme des maux de tête, de l’insomnie et tant d’autres.

« J’ai passé près d’un mois à me battre contre ce problème en raison de mon ego d’homme. Mais, j’ai fini par réaliser que plus je me bats, plus je me détruis », raconte Samuel. Il ajoute que sa présence dans une clinique explique comment il est difficile voire impossible de se battre seul contre les problèmes liés à la santé mentale. Avec l’approbation du médecin, Samuel confirme que ses ennuis sont les conséquences de ceux qu’il écoute et de ceux qu’il regarde au niveau des médias et des réseaux sociaux ayant rapport avec les bandits. « J’ai beaucoup consommé ces genres d’information, mais je n’ai pas vu venir les conséquences », admet Samuel.

Depuis aout 2020, le Protecteur du Citoyen, Renan Hédouville, a déclaré, lors d’un entretien accordé à l’AFP que : « les bandits contrôlent le territoire national ». Crédit Photo : Ralph Tedy EROL/Ted’Actu

En effet, quoique les hommes armés aient tout ce qu’il faut pour terroriser la population haïtienne tels que : des armes lourdes ; des munitions sans fins, des territoires ; etc., cela n’empêche qu’ils exploitent un autre moyen pour solidifier leur hégémonie : celui des médias traditionnels, en ligne et des réseaux sociaux. Les gangs armés, en collaboration avec des journalistes ou avec leurs propres plate-formes, sont devenus vedettes à travers les médias et les réseaux sociaux. Sans aucun contrôle des autorités, cette pratique ne cesse d’augmenter au sein de la société haïtienne et amène avec elle de nombreuses conséquences sur la santé mentale de la population haïtienne.

Samuel qui est l’une des victimes explique qu’il est en train de vivre l’un des pires moments de sa vie ; car les symptômes ont des impacts sur ses activités. « A présent, je ne peux rien faire », regrette Samuel tout en informant que lui et son médecin ont déjà planifié d’autres rendez-vous médicaux.

« En revenant de la graduation de ma première fille à Fort-Liberté, une commune qui se situe dans le Nord-est d’Haïti, j’ai été enlevée à Ti bwadòm, une localité se trouvant dans la commune de Gros-morne, département Artibonite », raconte Magalie, une mère de quatre enfants qui habite à Port-de-Paix, le Chef-lieu du département du Nord-Ouest. Quoique Magalie ait été libérée contre rançon après une quinzaine de jours mais, elle déclare que, jusqu’à aujourd’hui, dès qu’elle entend parler des bandits à la radio ou à travers les réseaux sociaux, elle est tombée malade.

Le chef de file de la fédération des gangs « G9 an fanmi e alye », Jimmy Cherizier, alias (Barbecue) qui s’affiche avec certains de ses hommes en vue de montrer sa puissance. Crédit photo : REUTERS / RAYNALD K. PETIT FRERE

Magalie explique que les médias et les réseaux sociaux, en partageant des informations ayant rapport avec les hommes armés, font revenir les mauvais souvenirs du kidnapping dans sa tête. Ce qui entraine, dit-elle, de la dépression, du stress, de la tension et du battement cardiaque rapide.  « J’ai interdit à mes enfants d’écouter et de regarder les informations concernant les bandits dans la maison », déclare Magalie tout en dénonçant la forte présence des individus armés au niveau des médias et des réseaux sociaux.

Le numéro un (1) du gang « 400 mawozo », Lanmò San Jou » publie une vidéo dans laquelle il montre des armes et des munitions que possède sa troupe.

Farah a plus de deux mois depuis qu’elle se déconnecte des médias et des réseaux sociaux en raison de l’utilisation faites des moyens de communication précités par les bandits. Se vêtir d’une robe rouge et des chaussures à talon haut, elle m’a glissé quelques mots, lors d’un culte dominical à l’église des Premiers Chrétiens à Tabarre, plus précisément à Clersine. « J’ai pris la décision de me déconnecter du monde pour le bien-être de ma santé mentale », lance Farah avec rigueur.

Traumatisée par ceux qu’elle consommait liés aux hommes armés dans les médias et les réseaux sociaux, Farah a fait face à de nombreux symptômes dont la dépression, la perte de contrôle, le trouble du sommeil, le tremblement et la nervosité. Farah ajoute que ces problèmes lui ont couté une année universitaire. Par conséquent, elle dit déterminer de vivre une nouvelle vie loin des médias et des réseaux sociaux.

En effet, Farah a décidé de fonctionner avec un téléphone portable qui ne prend aucun réseau social. Si vous voulez contacter Farah ou prendre de ses nouvelles, vous n’avez qu’une option : l’appel direct par le biais d’un Sim Digicel ou Natcom. Donc avec Farah, pas de radio, pas de Facebook, pas de Twitter, pas d’Instagram, pas de TikTok, pas de WhatsApp, etc.

Une vidéo publiée par des hommes armés à Canaan dans laquelle ils montrent comment ils brulent un véhicule blindé de la Police Nationale d’Haïti.

La République Dominicaine, telle est la direction qu’a prise Marcel pour s’échapper de l’utilisation faite des médias haïtiens et des réseaux sociaux par les bandits. Âgé de 27 ans, Marcel a dû laisser sa famille, ses études, ses amies et sa terre natale pour se rendre en terre voisine afin de fuir la présence des hommes armés dans les moyens de communications précités.

‘’ J’ai tout fait pour ne pas en arriver là’’

Le jeune homme explique qu’il avait pris la décision de ne plus consommer les informations venant des médias et des réseaux sociaux qui ont rapport avec les bandits. Cette décision était prise par Marcel, il y a de cela deux mois, date où il s’était pris en charge par un personnel de santé pour de problèmes liés à sa santé mentale. Cependant, quoique qu’il ait pris cette décision, le problème n’était pas résolu en raison du comportement de ses colocataires et ses voisins. Ces derniers sont tout le temps en train de consommer ces informations avec un volume très élevé.

Pour fuir ce problème, Marcel avait, dans un premier temps, laisser son quartier pour se rendre dans un autre quartier dans la capitale. Résultat, les mêmes problèmes ont fait surface. Par conséquent, le jeune a décidé de laisser le pays pour se rendre à Saint- Domingue, capitale de la République Dominicaine. « J’ai tout fait pour ne pas en arriver là mais, c’était la dernière option », lance Marcel tout en fait savoir que sa santé mentale est une priorité de premier plan.

De septembre à Novembre 2022, plus de 50 000 migrants ont été refoulés sur le sol haïtien, selon l’Office national de la migration (ONM). Crédit Photo : ERIKA SANTELICES/AFP

En République Dominicaine, Marcel se déconnecte des médias haïtiens et utilise seulement l’application « WhatsApp » pour prendre des nouvelles de sa famille et ses amis. Il explique aussi qu’à Saint-Domingue, aucun de ses colocataires et/ou de ses voisins ne lui troublent avec leurs récepteurs ou leurs smartphones. Toutefois, marcel se dit, à présent, inquiet par le fait qu’il peut, à tout moment, forcé à retourner à Haïti en raison du comportement des autorités dominicaines à l’égard des haïtiens.

« Revenir en Haïti, c’est comme retourner en enfer », croit Marcel en dépit de son amour pour sa terre natale.

Des droits violés

« Quel que soit la voie qu’une personne utilise pour faire passer des menaces et pour exhiber des actes commis en toute impunité, elle commet, avant tout, une infraction de droit commun », précise la responsable de programme du Réseau national de défense des droits humains, Marie Rosy Auguste Ducena. En outre, cette infraction se transforme en violation des droits humains à partir du moment où les autorités décident de ne rien faire pour stopper cette pratique, ajoute Marie Rosy Auguste Ducena.

Parmi les droits violés dans l’utilisation des médias et des réseaux sociaux par les hommes armés, deux sont arrivés en tête de liste, selon la défenseure des droits humains. Il s’agit de « l’intégrité physique de la population » et « la liberté de circulation ».

L’intégrité physique de la population est violée par les messages choquants et les vidéos choquantes qu’elle consomme au niveau des médias et des réseaux sociaux. Cette situation crée, systématiquement, un climat de peur au sein de la population qui craint de se déplacer et/ou qui ne peut pas se déplacer correctement. D’où la violation de la liberté de circulation, explique la responsable de programme du RNDDH.

‘’ On est en train de détruire la jeunesse’’

« Nous avons une population très jeune en Haïti. Et, qui dit population jeune, dit très influençable », déclare la psychologue Linda Delmont Metayer.  Selon elle, depuis l’adolescence, le cerveau est en « mode de sortie ». Cela veut dire qu’à ce stade, toute personne est susceptible d’être influencée à travers des cellules qui sont au niveau du cerveau appelés « cellules de mimétisme ». Ainsi, ces derniers permettent aux jeunes d’absorber et de reproduire avec facilité tout ce qu’ils consomment au niveau des médias et des réseaux sociaux, explique la psychologue.

« Les hommes armés deviennent des modèles et des symboles d’autorité pour la jeunesse », déplore Linda D. Metayer. Cela s’explique par le fait que les bandits trouvent, sans aucun problème, un moyen d’exhiber leurs argents, leurs matériels de guerre et de montrer leurs forces et leurs puissances à travers les médias traditionnels, en ligne et les réseaux sociaux. Une pratique qui a entrainé, dit-elle, la question de la « prolifération des gangs » dans le pays. Or, les médias ont pourtant la mission d’éduquer la population. Donc, il est clair qu’ « on est en train de détruire la jeunesse », regrette la professeure à l’Université.

Des problèmes physiques et mentaux

« L’utilisation des médias traditionnels, en ligne et des réseaux sociaux par les chefs de gang crée une situation de stress généralisé au sein du pays », déclare la psychologue Linda D. Matayer. Le stresse engendre, selon elle, des symptômes qui ont des forts impacts sur la santé mentale de tout individu. D’ailleurs, l’un des symptômes engendrés est la violence. On devient tous colériques, irrités et agressifs dans le pays, ajoute la professeure à l’Université. Cette pratique provoque aussi la perte de contrôle et le trouble du sommeil. D’où l’inflammation de nos cerveaux, dit la psychologue.

Donc, avec une situation pareille, dépression, tension, battement cardiaque rapide, maux de tête, diabète, crampes, insomnie, des problèmes gastro-intestinaux, douleur dorsale etc. ne sauraient qu’au cœur de la société haïtienne. Car, « le corps humain a des limites », persiste et signe Linda D. Metayer tout en soulignant que cette pratique provoque aussi des comportements mal sains et des comportements de dépendance comme dépendre de la drogue, de marijuana etc., dit-elle.

De son coté, le docteur en psychologie clinique et psychopathologie, Jeff Matherson Cadichon, précise que la présence, sans aucune norme, des bandits dans les médias et les réseaux sociaux crée un climat de peur et peut renforcer ou aggraver le symptôme d’anxiété qui est assez généralisé, depuis quelque temps, au sein de la population haïtienne. Jeff M. Cadichon a lui aussi fait savoir que le stress provoqué par ce genre de pratique engendre beaucoup de symptômes comme la nervosité, le tremblement, des difficultés de concentration, des modifications de la pathologique d’humeur, la diminution d’estime de soi et la perte de l’énergie.

Plus loin, le docteur en psychologie clinique et psychopathologie dit qu’avec un stress aigu, une personne peut commencer à faire des cauchemars. Des cauchemars qui ont rapport avec les discours qu’elle entend et les images qu’elle voit au niveau des médias et des réseaux sociaux. Donc, consommer des informations deviennent un vécu traumatique pour la population, explique le professeur à l’Université tout en soulignant que la méfiance de la population en la capacité des autorités à résoudre ce problème ne fait qu’aggraver les impacts liés au stress sur la santé mentale de la population.

Que faire face à une telle situation ?

« Dans un pays où l’État s’abstient à régulariser le fonctionnement de la communication qui est l’un des éléments importants et même fragiles pour n’importe quelle société, le mieux pour tout le monde est d’adopter certaines techniques pouvant réduire l’effet que peut faire l’utilisation des médias traditionnels, en ligne et des réseaux sociaux par des bandits sur notre santé mentale et physique », suggère la Psychologue Linda D. Metayer.

En effet, elle conseil à la population : de pratiquer des activités de loisirs même si c’est à l’intérieur de la maison ; de regarder des vidéos amusantes, d’éviter de regarder des vidéos choquantes comme celles qui ont pour titre  « Gade sa kap pase Ayiti jounen jodi a, manman pitit mare vant » ( Une expression créole qui veut dire que la vidéo est tragique ) ; de sauter à la corde en vue de permettre au cerveau d’absorber beaucoup plus d’oxygène ; de faire des exercices de respiration ; de faire l’exercice de visualisation afin de créer des images positifs ; de pratiquer le massage et la méditation.

Pour le docteur en psychologie clinique et psychopathologie, Jeff M. Cadichon, il y a deux éléments qui peuvent aider à rebondir sur ces genres de problèmes si vous êtes inscrit dans un processus que le professeur appelle « processus de résilience ». Ces deux facteurs sont le sens et le support. Le sens, c’est le fait de comprendre la situation dont on vit. Par exemple, le fait de comprendre qu’il est normal de faire face au stresse en Haïti ; car la situation actuelle du pays est anormale. Le sens va permettre de faire face à des symptômes comme des sentiments de culpabilité, déclare Jeff M. Cadichon.

Quant au second facteur qui est le support, cela fait référence aux différentes formes de support qu’on peut trouver. Il peut s’agir entre autres du soutien familiale, sociale, explique le docteur en psychologie clinique et psychopathologie. Dans certains cas, il est demandé d’avoir des accompagnements à titre professionnel et de trouver des expertises psychologiques compte tenu de la gravité des symptômes pour pouvoir être évalué(e) et pris(e) en charge. Cette prise en charge peut être médicale et psychologique ou les deux à la fois, précise Jeff M. Cadichon.

Toutefois, le professeur à l’Université croit, lui aussi, qu’il y a des stratégies individuelles qui peuvent aider à faire face à ces genres de situation, lorsque les symptômes ne sont pas encore trop sévères. On peut, selon lui, limiter la consommation des nouvelles et pratiquer la relaxation et le yoga. En outre, on doit avoir une bonne alimentation. Donc, une alimentation équilibrée tout en consommant des fruits, des légumes et des produits qui ont des vitamines. Jeff M. Cadichon souligne qu’il faut : travailler sur la qualité du sommeil ; faire des activités physiques ; renforcer les relations inter-personnelles ; jouer ensemble (jeux de société).

Un investigateur de la police

« C’est le rôle des médias d’alerter la police dès qu’ils jugent qu’une information peut être utiles aux autorités policières dans le cadre de leur travail consistant à mettre l’ordre dans la société », déclare le docteur en sociologie du développement, Rhodner Jean Orisma ajoutant qu’il est interdit de laisser passer des messages d’incitations à la violence dans les médias. D’où, dit-il, le travail de la salle des nouvelles. En outre, les agents de police doivent, selon lui, se mettre à l’écoute des médias et des réseaux sociaux en vue de comprendre beaucoup mieux les mouvements des bandits.

Le docteur en sociologie du développement pense que les autorités peuvent réduire cette pratique voire l’éliminer ; car, d’après lui, les bandits ne font que profiter du laxisme des policiers. Donc, dès que la police fait correctement son travail, elle créera systématiquement un climat de peur chez les bandits qui vont obliger de limiter leurs actions, explique le professeur à l’Université.

Une pluie de recommandations

Me Arnel Remy, responsable du Collectif des Avocats pour la Défense des Droits de l’Homme (CADDOH), croit que les bandits ne font que profiter de l’absence de l’État pour terroriser la population haïtienne. « La charte fondamentale du pays garantit la liberté de la presse. Mais, elle ne met pas vraiment des balises pour contrecarrer les dérives », déclare l’homme de loi. De ce fait, il demande aux autorités d’assumer leur responsabilité afin de pouvoir réguler le fonctionnement des médias en Haïti. « Si rien n’est fait, on tombera dans l’anarchie, dans le désordre », croit le défenseur des droits humains.

De son côté, la psychologue Linda D. Metayer demande à l’État de régulariser la question de communication en Haïti par le biais du Ministère de la Communication. Car, selon elle, il est inadmissible que n’importe qui peut utiliser les réseaux sociaux pour menacer et même détruire la population. « Les réseaux sociaux peuvent aider mais, ils peuvent faire aussi beaucoup de mal », ajoute la professeure. Sur ce, Linda D. Metayer demande aux autorités d’agir avec célérité et responsabilité ; car dans quelques années les jeunes d’aujourd’hui, peuvent reproduire les actions des gangs.

Le docteur en psychologie clinique et psychopathologie, Jeff M. Cadichon, quant à lui, demande à l’État haïtien d’assumer ses responsabilités afin de permettre à la population de vivre dans un environnement protecteur. C’est-à-dire, dans un environnement qui est favorable à la santé mentale de tous. Il demande aussi à l’État de mettre sur pied des politiques publiques pouvant permettre à la population de bien vivre, plus précisément une politique sanitaire en vue de répondre à des problèmes ayant rapport à la santé mentale. « Pas de santé sans la santé mentale » clame haut et fort Jeff M. Cadichon.

D’un autre côté, le professeur demande aux patrons des médias et aux journalistes d’avoir un comportement beaucoup plus responsable afin de ne pas légitimer les actions des bandits et de ne pas être perçus comme des complices.

Plus loin, la responsable de programme du RNDDH, Marie Rosy Auguste Ducena, a fait savoir que les autorités policières et judiciaires doivent travailler afin de mettre hors d’état de nuire les bandits qui ne cessent de terroriser la population. Mme. Ducena croit qu’au sein du Ministère de la communication devrait avoir une direction qui porte le nom de « l’inspection de communication ». Cette instance aurait la mission de contrôler la qualité des messages qui véhiculent au sein des médias et des réseaux sociaux. Elle devrait aussi scruter l’ensemble des contenus diffusés sur les réseaux sociaux, ajoute la défenseure des droits humains.

Les médias, qu’ils soient traditionnels ou en ligne et les réseaux sociaux, constituent l’un des moyens les plus efficaces et plus rapides pour faire passer des messages. Leurs bonnes utilisations peuvent permettre à une société d’évoluer tant sur le plan social, économique, politique que scientifique. De même aussi, une mauvaise utilisation des médias et des réseaux sociaux peut avoir des conséquences néfastes sur la santé mentale, sur les droits humains et sur la société en générale.

Photo de couverture : Le Courrier d’Algérie

Les noms utilisés dans l’article sont des noms d’emprunt

Nathan Saint Ange


La Rédaction

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