KRIFA dénonce les violences faites aux femmes détenues

Célébrée cette année par l’Organisation des Nations Unies (ONU) sous le thème “Pour un monde digital inclusif : innovation et technologies pour l’égalité des sexes”, la journée internationale des droits des femmes reste et demeure depuis plusieurs années une journée d’action, de rassemblement et de mobilisation en faveur de la participation des femmes dans la vie sociale, politique et économique.

En Haïti, la situation des femmes frôle la catastrophe. De l’insécurité ambiante à l’insécurité alimentaire, en passant par la situation des femmes et des filles dans les zones rurales, les quartiers populeux et dans les administrations publique et privée, cette catégorie de Citoyens est la plus grande victime du système politique et économique haïtien.

L’organisation de défense des droits des femmes KRIFA s’indigne face aux traitements infligés aux femmes dans les centres de détention du pays. Les autorités chargées de faire respecter les droits des femmes se montrent insensibles, dans la majorité des cas, face à la situation alarmante à laquelle font face les femmes et les filles.

À côté des centres de détention, les femmes qui travaillent au niveau des administrations publique et privée du pays ne sont pas exemptes des cas d’harcèlement sexuel, de chantage et de violences pures et simples. En ce sens, KRIFA ne cesse de recevoir des plaintes et de fournir un accompagnement aux femmes et filles victimes de ces actes précités. L’organisation invite les autorités à sévir contre ces pratiques, afin de bannir toutes formes de violence à l’égard des femmes.

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L’insécurité caractérisée par le kidnapping, la violence des gangs armés et l’insécurité alimentaire ne cessent d’affecter en grande partie les femmes et les filles haïtiennes. La majorité des déplacés internes, lors des conflits armés, sont des femmes et des enfants. Ces derniers ne sont l’objet d’aucun plan de protection vis-à-vis des autorités en place.

En cette journée internationale des droits des femmes, “Kri Fanm Ayiti” (KRIFA) invite notamment les femmes à continuer de se rassembler et de mobiliser, pour le respect de leurs droits. L’invitation au rassemblement et à la mobilisation doit dépasser la journée du 8 mars, pour occuper le quotidien des Citoyens conséquents qui aspirent à une société plus juste.

Fait à Carrefour, le 8 mars 2023

Guerlyne RESIDOR

Directrice Exécutive

Tel: (509) 36161434