Ariel Henry parle d’élections, c’est de la folie furieuse !
Pour parler d’élections en Haïti, il y a des préalables à prendre en considération. En commençant par rétablir la sécurité à travers tout le pays. D’ailleurs, la Ministre de la Justice a déclaré en personne qu’il y a des territoires perdus dans le pays, contrôlés strictement par les gangs armés.
La région métropolitaine de Port-au-Prince est ceinturée ou assiégée par des gangs armés. Le Département de l’Artibonite est sous l’emprise des gangs armés. Sur le plan social, le pays est totalement désorganisé et traumatisé à cause de la guerre des Gangs armés dans le pays.
Sur le plan économique, comment les candidats vont pouvoir trouver des moyens pour financer leurs campagnes. Est-ce que les 300 Partis Politiques qui sont dans les valises vont être strictement financés par le trésor public.
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Sur le Plan Politique, est-ce que les élections seraient-elles possibles en Haïti sans une entente nationale ou un consensus largement large.
Sur le plan judiciaire, comment peut-on organiser des élections en Haïti sans tenir des grands dossiers de justice, des crimes de sang et des crimes financiers.
Enfin, au regard de quelle constitution qu’on va organiser les élections dans le pays?
Après avoir souillé, profané et sali la constitution du 29 Mars 1987 amendée, l’élection ne serait pas possible pas avant l’organisation d’un Congrès politique sur la crise haïtienne actuelle.
Le Hic le plus sérieux en matière d’organisation des élections en Haïti actuellement, c’est la question de la validité de la « carte Dermalog » ou de la carte électorale illégale et inconstitutionnelle qui est en circulation dans le pays.
Donc, parler des élections actuellement en Haïti, c’est de la folie furieuse.
A moins que, les élections dont le PM Ariel Henry parle, sont des élections pour élire des nouveaux Chefs de gangs à la tête des fédérations des gangs armés qui terrorisent la population haïtienne.
Ulysse Jean Chenet
Coordonnateur général du Mouvement Point Final
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La Rédaction
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