La rentrée des classes n’a pas été fortement respectée pour ce lundi 1er octobre


La rentrée des classes n'a pas été fortement respectée pour ce lundi 1er octobre
Photo : rfi.fr

Ce lundi 1er Octobre, également premier jour de la rentrée des classes dans tout le pays ; timidement les élèves gagnent les rues de la capitale pour se rendre à l’école. Bon nombre d’établissement scolaires ouvrent leurs portes, sans travailler, mais ont reçu une quantité inférieure d’élèves qui ne se présentent presque pas en salle de classe aujourd’hui, à cause d’une difficulté quelconque.

Ce matin, beaucoup d’élèves ont été accompagnés de leurs parents, témoignant élogieusement des travaux réalisés par leurs enfants à l’école et d’autres écoliers y vont seuls, avec un visage aussi désireux, avec des sourires aux lèvres pour enfin revoir leurs camarades de classe et faire de nouveaux amis durant cette année.

« Les élèves ne se présentent pas en grande quantité. On a dû regrouper ceux qui ont répondu ce matin dans une même seule salle pour leur parler un peu », a laissé entendre une responsable de l’Ecole Nationale République du Paraguay.

Les écoliers attendent peut-être lundi prochain pour prendre le chemin de l’école », a renchéri la madame.

En tout début de la matinée, la circulation était très dense dans plusieurs régions de la zone métropolitaine. A Carrefour-feuilles, de grandes difficultés s’imposent pour prendre une camionnette ou de trouver un taxi.

En effet, comme pour chaque réouverture des classes, une attention soutenue a été accordée aux écoliers pendant les premiers jours de classe ; les responsables de discipline de plusieurs lycées de la capitale, ont été très pointus sur la supervision vigoureuse des uniformes, le respect des protocoles disciplinaires établis, le port de la carte d’identification (dépliant), la coiffure des cheveux entre autres.

Au Lycée Anténor Firmin ainsi qu’au Lycée Toussaint Louverture, des écoliers ont été renvoyés pour leurs pantalons dépourvus de plis, selon le modèle donné et les initiales non cousues sur la poche de leurs chemises.

Cependant, ce 1er octobre, n’a pas pu être respecté comme date importante pour certains établissements qui sont toujours en réparation. C’est le cas du Collège Claudain (Rue Cameau), qui n’a pas pu fonctionner ce lundi pour finaliser quelques petits travaux d’aménagement, a déclaré le préfet de discipline.

D’autre part, devant certains établissements privés et publics, les marchands de mouchoirs de poche, de nourriture et même des vendeurs de matériels didactiques se multiplient, sans compter les cireurs de bottes qui s’acharnent en vue de desservir les écoliers. Ils n’ont pas réalisés grand-chose pendant les grandes vacances, selon eux. « La rentrée des classes est une source de revenu et un mode d’emploi pour nous afin de répondre à certaines de nos exigences quotidiennes », a confirmé un marchand de pâté.

Donc, en dépit des problèmes auxquels confrontent les parents, la rentrée scolaire de l’année académique 2012-2013 est bel et  bien officielle ce 1er octobre, selon le vœu du gouvernement Martelly / Lamothe.

Dossier: Jean Junior Sylnay
sylnay.jeanjunior@yahoo.com


La Rédaction

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