Biden appelé à lâcher Ariel Henry

Dans une lettre conjointe adressée au Département d’État des États-Unis, trois entités éminentes de l’enseignement supérieur américain – Global Justice/New York University School of Law, Harvard Law School et International Human Rights Clinic – appellent l’Administration Biden à prendre ses distances vis-à-vis du gouvernement et à respecter la souveraineté du peuple haïtien.

Datée du 10 juillet, cette lettre dresse un tableau sombre de la situation actuelle dans le pays, deux ans après l’assassinat du Président Jovenel Moïse, et déplore le manque d’actions entreprises par le gouvernement d’Ariel Henry pour résoudre la crise.

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Les éminentes facultés de droit soulignent dans leur lettre que la situation en Haïti continue de se détériorer, mettant en évidence l’absence de mesures concrètes prises par le gouvernement actuel pour répondre aux préoccupations et aux besoins du peuple haïtien. Elles expriment leur profonde inquiétude quant à la détérioration de la situation sécuritaire, aux violations des droits de l’homme et à la stagnation économique qui affectent le pays.

Les signataires soulignent également que le gouvernement d’Haïti est le résultat d’une transition politique contestée et que sa légitimité est remise en question. Ils appellent l’Administration Biden à adopter une position claire en refusant de reconnaître ce gouvernement, afin de préserver la démocratie et de respecter la volonté du peuple haïtien.

Dans cette lettre, les universités américaines exhortent l’Administration Biden à utiliser tous les moyens diplomatiques et économiques à sa disposition pour soutenir le peuple haïtien dans sa quête de stabilité politique, de sécurité et de développement durable. Elles soulignent l’importance de la coopération internationale et invitent les États-Unis à travailler en étroite collaboration avec la communauté internationale pour trouver des solutions durables à la crise haïtienne.