L’État sous l’emprise des gangs du G-9 et de leurs alliés

L’État sous l’emprise des gangs du G-9 et de leurs alliés

La situation en Haïti atteint des sommets d’alarme alors que le pays semble être plongé dans un chaos incontrôlable, largement orchestré par les gangs du G-9 et leurs complices. Les autorités haïtiennes ont semblé tourner le dos à leurs responsabilités, laissant la population livrée à elle-même face à une montée en puissance des bandes armées et à la violence croissante qui en découle.

L’administration de Jovenel Moise a marqué le début d’une période sombre pour Haïti, caractérisée par un abandon manifeste des responsabilités gouvernementales. La montée en puissance du gouvernement actuel n’a fait qu’aggraver la situation, laissant le pays sombrer dans l’anarchie. Les gangs, notamment ceux affiliés au G-9, prospèrent en toute impunité, tandis que la violence se propage de manière exponentielle, touchant à la fois le gouvernement et les bandes armées.

Le comportement douteux des autorités gouvernementales a suscité de nombreuses inquiétudes. Prenez l’exemple du commissaire du gouvernement de la juridiction de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin, arrêtant un individu présumé être un bandit. Au lieu de soutenir une telle action visant à maintenir l’ordre, certains médias ont condamné le commissaire, remettant en question l’engagement du pays envers l’État de droit. Une telle approche faible envers la criminalité ne fait qu’alimenter le sentiment d’impunité chez les criminels.

Pendant ce temps, les gangs continuent de semer la terreur parmi la population sans aucune crainte. Les résidents de quartiers entiers, comme Carrefour-Feuilles, sont forcés de fuir leurs maisons pour échapper à la violence brutale infligée par les gangs. La police et le système judiciaire semblent incapables d’apporter une réponse adéquate, laissant les citoyens sans protection face à une menace grandissante.

Le cas tragique de la marche organisée par le pasteur Marco est une preuve criante de la situation. Une tentative visant à libérer la zone de Canaan de l’emprise des bandits s’est transformée en un bain de sang, avec les bandes armées tirant sur une foule désarmée, faisant des victimes innocentes par dizaines. Dans ce contexte, l’absence de réaction significative de la part du Ministère de la Justice et de la police soulève de sérieuses questions quant à leur capacité à assurer la sécurité de la population.

La question qui demeure est de savoir qui exerce véritablement le contrôle en Haïti : le gouvernement ou les gangs du G-9 et leurs alliés ? La confiance de la population envers les autorités s’est érodée au point où certains se tournent vers les gangs pour chercher une protection, créant ainsi un sentiment de défaite face à l’inefficacité du gouvernement à garantir la sécurité.

À mesure que de plus en plus de territoires tombent sous l’emprise des gangs, l’absence totale de l’État devient de plus en plus évidente. Des zones comme Tabarre, autrefois un endroit paisible, sont désormais contrôlées par des groupes criminels, exposant la vulnérabilité du pays face à cette menace.

La conclusion est douloureuse : Haïti est englouti dans un tourbillon d’anarchie, avec des gangs armés dictant leur propre loi dans le vide laissé par un gouvernement qui semble avoir abandonné toute prétention à diriger. Les institutions et les législations qui devraient protéger le peuple ont été affaiblies, laissant place à un désespoir croissant parmi la population. La route vers la stabilité semble longue et difficile, mais il est impératif que des mesures significatives soient prises pour restaurer l’ordre, la sécurité et la confiance dans l’État haïtien.


La Rédaction

La Rédaction Contact : actualites@haitinews2000.com
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