Fermeture de la frontière : la RD enregistre une perte lourde

L’industrie avicole de la République dominicaine est confrontée à une crise majeure, avec des pertes estimées à environ 20% de la production nationale d’œufs en raison de la fermeture de la frontière avec Haïti. L’Association dominicaine des producteurs d’œufs a exprimé son inquiétude quant à l’impact dévastateur de cette situation, prévoyant une perte de plus de 200 millions de pesos en un mois.

La fermeture de la frontière avec Haïti a entraîné des conséquences désastreuses pour l’industrie avicole dominicaine, qui dépendait en grande partie des importations de matières premières, notamment des aliments pour volailles, en provenance d’Haïti. Cette fermeture a créé un goulot d’étranglement dans la chaîne d’approvisionnement, compromettant la capacité des éleveurs de volailles à nourrir leurs animaux de manière adéquate.

L’Association dominicaine des producteurs d’œufs a souligné que les pertes actuelles touchent non seulement les producteurs, mais ont également un impact sur les consommateurs, car elles risquent d’entraîner une augmentation des prix des œufs sur le marché intérieur. Les ménages à faible revenu seront particulièrement vulnérables à cette hausse des prix, car les œufs sont une source de protéines abordable et essentielle dans leur alimentation.

Les autorités dominicaines ont été exhortées à trouver des solutions alternatives pour garantir la continuité de l’approvisionnement en matières premières pour l’industrie avicole. Les producteurs demandent un assouplissement des restrictions à la frontière avec Haïti afin de permettre la reprise des importations essentielles.