Port-au-Prince tarde encore à répondre à l’appel de Guy Philippe

Ce lundi, les rues de plusieurs villes haïtiennes ont été le théâtre d’une paralysie presque totale des activités. Jérémie, Les Cayes et Miragoâne ont été les principales victimes de cette journée de protestation, où écoles, commerce informel et bureaux de l’État ont fermé leurs portes, laissant la population dans l’expectative.

A Jérémie, des pneus enflammés ont été érigés à divers endroits, symbolisant le mécontentement profond de la population. La fermeture généralisée des établissements éducatifs, du commerce et des services publics a créé une atmosphère tendue dans la ville, reflétant l’ampleur du mécontentement.

Les Cayes a également été touchée par cette vague de protestations. Des rapports font état de la fermeture totale des écoles, du commerce informel et des bureaux gouvernementaux. Les rues ont été investies par des manifestants exprimant leur frustration face à la situation socio-économique actuelle.

À Miragoâne, des manifestations ont éclaté avec des citoyens qui ont pris d’assaut les rues pour exprimer leur mécontentement. Les images de protestations et de slogans circulant sur les réseaux sociaux témoignent de l’ampleur de la mobilisation dans cette ville du sud d’Haïti.

Les Gonaïves ont également ressenti les secousses de cette journée de contestation. Des tirs sporadiques ont été entendus au bas de la ville, créant un climat d’instabilité. Bien que les activités aient fonctionné au ralenti, les Gonaïves ont été relativement plus calmes par rapport aux autres villes touchées.

Cependant, malgré l’ampleur des manifestations dans ces villes, la capitale, Port-au-Prince, semble résister à l’appel de Guy Philippe. Les activités ont continué avec une certaine normalité, bien que l’on ressente une tension latente dans l’air.