Smith Augustin se défend face à l’ULCC

Smith Augustin, Conseiller Présidentiel, se retrouve sous les feux de la rampe après avoir été cité dans un scandale de corruption impliquant la Banque Nationale de Crédit (BNC). Ce mardi, il a franchi les portes de l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) pour répondre aux questions des enquêteurs de l’institution.

“Je n’ai rien à cacher. Je ne suis pas impliqué, ni de loin ni de près, dans ce prétendu scandale”, a martelé M. Augustin. Son visage, marqué par une sérénité apparente, trahissait cependant la pression intense pesant sur ses épaules alors que la tempête médiatique ne cesse de grandir autour de cette affaire.

Ce scandale a pris une nouvelle ampleur lorsque Raoul Pierre Louis, ancien Président du Conseil d’Administration de la BNC, a levé le voile sur des pratiques troublantes au sein de l’institution. Selon ses déclarations, les Conseillers-Présidents Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin l’auraient soumis à des pressions répétées pour qu’il leur verse la somme faramineuse de 100 millions de gourdes. Cette manœuvre, selon M. Pierre Louis, avait pour but de garantir son maintien à la tête de la BNC.

Ces révélations ont jeté une ombre sur la présidence, déjà fragilisée par d’autres scandales. Alors que l’enquête suit son cours, les autorités peinent à convaincre l’opinion publique de leur détermination à faire toute la lumière sur cette affaire.