CEP : Gédéon Jean écarté : Le CPT accusé d’antidémocratie

Un vent de colère souffle parmi plusieurs organisations de droits humains, indignées par la récente décision du Conseil Présidentiel de Transition (CPT). Selon ces organisations, le CPT a délibérément ignoré le vote de plus d’une centaine d’entre elles, qui avaient élu Gédéon Jean à la tête de leur représentation via des élections jugées inclusives et transparentes.

Gardy Maisoneuve a exprimé son étonnement face à cette exclusion inattendue de Gédéon Jean. Il souligne que ces élections n’ont fait l’objet d’aucune contestation de la part des candidats en lice, rendant d’autant plus incompréhensible la décision du CPT. « C’est comme si l’on piétinait la voix des organisations participantes », s’est-il insurgé.

De son côté, Me Camille Occilus, avocat et militant, qualifie le comportement du CPT d’antidémocratique. « Cette décision est non seulement incompréhensible, mais elle va à l’encontre des principes mêmes de la démocratie », déclare-t-il. Me Occilus appelle les conseillers présidents à un sursaut de conscience et les exhorte à reconsidérer leur décision, dans le respect de la volonté exprimée par les organisations.

Le CPT n’a pour l’instant donné aucune explication sur les raisons ayant motivé cette mise à l’écart. Les défenseurs de Gédéon Jean restent cependant fermes et promettent de poursuivre leur lutte pour que justice soit rendue et que les droits des organisations soient respectés.