La tempête Sandy occasionne une légère hausse des prix des produits de première nécessité

La tempête Sandy occasionne une légère hausse des prix des produits de première nécessité
Photo : Haitinews2000

Dans certains marchés publics de la capitale, une légère augmentation de certains produits de première nécessité commence à se faire sentir. Un problème qui a déjà suscité la colère de plus d’un au sein de la population.

En effet, après le passage de l’ouragan sur le pays, soit environ une semaine après, le choléra, et la cherté de la vie se tiennent ; les couches les plus vulnérables de la société haïtienne doivent, en dépit de tout, affronter ce phénomène.

La grosse marmite de l’haricot noir, se vendait à 200 gourdes, maintenant elle est passée à 750 gourdes. Celui venant de Miami se vend présentement à 325 gourdes, alors qu’il coûtait 260 gourdes avant la venue de la tempête tropicale Sandy. Le sac de riz Tchako de 30 kilos se vend à 1.010 gourdes. Le Bull à 970 gourdes et celui de Méga à 975 gourdes, cependant, ils ont tous connu une régression avant Sandy, une baisse causée par la venue du « riz Martelly » sur le marché.




« Le prix du sac de farine France grimpe jusqu’à 1.600 gourdes dans quelques zones, c’est encore plus coûteux. L’huile d’olive coûtait 275 gourdes le gallon, maintenant pour pouvoir le retirer au marché, il vous faut 325 gourdes », c’est ce qu’a fait savoir une détaillante se trouvant au marché Salomon.

Sandy a touché bon nombre de régions du pays, il a causé des pertes en vies humaines, des plantations et des maisons sont détruites, sans oublier la recrudescence de l’épidémie de choléra. Les économistes et les agronomes analysant la situation à la quelle se trouve le pays après Sandy, ont laissé entendre que le passage de cet ouragan a de nouveau écrasé la sécurité dans de nombreux endroits.

A présent, la population doit apprendre à faire face à certains problèmes chroniques en particulier la faim qui s’installe dans les foyers haïtiens. Leurs moyens économiques ne leur permettent pas de répondre à divers besoins journaliers, et voilà que les dernières pluies torrentielles sur le pays, laissent une situation à désirer pour eux.

Plus de 50 morts, 20 blessés enregistrés et environ une vingtaine de personnes sont portées disparues. Les dégâts matériels sont considérables. L’économie des habitants de certaines provinces a succombé à ces dernières averses, qui ont donné un coup dur à la production agricole locale. Beaucoup de bétails ont été emportés, des jardins détruits et à chaque inondation, une bonne partie des terres cultivables sont devenues non fertiles.

Dossier : Jean Junior Sylnay

sylnay.jeanjunior@yahoo.com


La Rédaction

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