Wendelle Coq : une mort, des secrets enfouis

La juge Wendelle Coq, figure controversée et accusée d’implication dans l’assassinat de l’ancien président Jovenel Moïse, est décédée dans des circonstances intrigantes, laissant derrière elle une série de questions sans réponses. Sa mort, survenue après un mystérieux malaise consécutif à un cauchemar, ajoute une nouvelle couche d’opacité à une affaire déjà marquée par des rebondissements dignes d’un polar.

En fuite depuis l’assassinat de l’ex-président, la juge Coq était recherchée par la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ). Son décès, annoncé par des membres de sa famille, survient dans un contexte où les avancées judiciaires sur l’affaire Moïse restent particulièrement laborieuses. La juge, autrefois respectée dans le système judiciaire haïtien, était devenue une figure controversée, son nom étant cité parmi les suspects dans l’enquête sur l’attaque sanglante de juillet 2021.

Le décès de Wendelle Coq soulève des interrogations majeures. Était-elle sur le point de révéler des informations compromettantes ? Avait-elle des complices puissants ? Ces questions, aujourd’hui sans réponses, mettent en lumière l’échec d’un système judiciaire incapable d’apporter justice dans une affaire qui a ébranlé les fondements de l’État haïtien.

L’inaction apparente des autorités face à cette affaire souligne une fois de plus la faiblesse des institutions haïtiennes, gangrenées par la corruption et des luttes d’influence internes. Pendant ce temps, les suspects clés se dispersent, les enquêtes stagnent, et les familles des victimes attendent toujours des réponses.