Plus de 10 jours de silence : Mario Andrésol et l’inaction face à l’insécurité nationale

Plus de dix jours après l’installation de Mario Andrésol comme Secrétaire d’État à la Sécurité publique, le pays attend toujours un signe concret d’action.

Alors que l’insécurité continue de ravager le quotidien des Haïtiens, les gangs renforcent leur emprise sur les territoires occupés. Pas une seule opération d’envergure n’a été menée depuis son entrée en fonction, laissant la population dans l’angoisse et l’incertitude.

La question se pose : que préparent les autorités ? Le silence de Mario Andrésol et l’inaction apparente du gouvernement suscitent des interrogations légitimes.

Combien de temps encore la population devra-t-elle attendre avant de voir des résultats tangibles ? La situation ne cesse de se détériorer, les zones contrôlées par les gangs s’élargissent, et l’État semble incapable de reprendre le contrôle.

Un gouvernement absent, une population abandonnée

Pendant ce temps, plusieurs membres du Conseil Présidentiel de Transition (CPT) sont en voyage à l’étranger, comme si les urgences nationales pouvaient attendre.

Alors que les Haïtiens vivent sous la menace constante de la violence, cette absence des décideurs renforce le sentiment de désespoir et d’abandon. Qui gouverne réellement le pays dans de telles circonstances ?

La nomination de Mario Andrésol avait suscité un mince espoir parmi la population, compte tenu de son passé à la tête de la Police Nationale d’Haïti (PNH).

Mais ce silence prolongé et l’absence de stratégies visibles pour contenir les gangs érodent rapidement cette confiance. La population attend des résultats, pas des discours.

Une stratégie en cours ou un vide de pouvoir ?

Les autorités prétendent souvent que des “plans sont en cours de finalisation”. Mais l’urgence de la situation ne permet plus de tergiverser. Chaque jour sans action ferme est une victoire pour les gangs qui terrorisent les citoyens et défient l’État.

Si une stratégie est réellement en préparation, elle est bien trop lente à se déployer. Le peuple haïtien mérite des réponses et des résultats immédiats, pas des promesses vagues et des absences inexpliquées.Dans ce climat de crise, le temps joue en faveur des criminels et contre une population qui lutte chaque jour pour sa survie.

L’inaction prolongée pourrait non seulement aggraver la situation sécuritaire, mais aussi détruire ce qui reste de la confiance envers le Conseil Présidentiel de Transition et l’ensemble des institutions étatiques.

Les questions qui demeurent

Alors que les jours passent sans aucune opération d’envergure ni aucune déclaration claire, plusieurs questions restent sans réponse : Mario Andrésol est-il à la hauteur de la tâche ? Les autorités ont-elles un véritable plan pour libérer le pays des gangs ? Et surtout, combien de temps encore les Haïtiens devront-ils vivre dans la peur et l’incertitude ?

L’histoire jugera ces moments d’inaction et de silence. Mais pour le moment, c’est le peuple qui en paie le prix fort.

La Rédaction

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