Mystère et chaos à Gros-Morne : une opération policière tourne au drame

Tout a commencé mercredi 12 février, avec une intervention policière musclée ayant conduit à la mort du présumé chef de gang connu sous le surnom de “Ti Jera”. Selon une source policière, les forces de l’ordre ont récupéré le cadavre du présumé bandit après un échange de tirs intense dans les rues de Gros-Morne.

La mort de “Ti Jera” a rapidement enflammé la situation. Des affrontements violents ont éclaté entre des policiers et des civils, provoquant un climat de panique dans la zone. Quatre policiers ont été touchés par balles lors de ces échanges. Parmi eux, l’agent Thomas Fils Emmanuel, membre de l’Unité départementale de maintien de l’ordre (UDMO), a succombé à ses blessures malgré les efforts des médecins lors d’une intervention chirurgicale d’urgence à l’hôpital.

Les rues de Gros-Morne ont été le théâtre d’une vive tension pendant plusieurs heures. Des détonations sporadiques ont été entendues dans différents quartiers, et des barricades enflammées ont été érigées par des individus en colère, manifestant contre la mort de “Ti Jera”.

La police, pour sa part, affirme avoir agi dans le cadre de sa mission de lutte contre les groupes armés qui terrorisent la région. Une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances exactes de cette intervention et identifier les auteurs des tirs ayant coûté la vie à l’agent Thomas Fils Emmanuel.

Les autorités locales appellent la population au calme et assurent que des mesures seront prises pour rétablir l’ordre dans la commune. Pendant ce temps, les habitants restent terrés chez eux, redoutant de nouvelles violences dans les jours à venir.

La Rédaction

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