Colère au Kenya après la mort de policiers déployés en Haïti

Le déploiement des policiers kényans en Haïti suscite une vive indignation au Kenya, alors que deux d’entre eux ont déjà perdu la vie et un autre a été blessé.

De nombreux citoyens dénoncent une mission inutile et dangereuse, exigeant le retour immédiat de leurs forces de sécurité.Depuis l’annonce des premières pertes, les réseaux sociaux kenyans sont en ébullition.

De nombreux internautes et personnalités publiques critiquent le gouvernement de William Ruto, l’accusant d’avoir envoyé ses hommes dans une guerre qui ne concerne pas le Kenya. “Nous n’avons rien à voir avec cette crise haïtienne. Nos forces doivent protéger les Kényans, pas mourir à l’étranger”, s’indigne un utilisateur sur X.

D’autres accusent directement le président d’avoir cédé à la pression internationale, notamment des États-Unis, en acceptant de diriger cette mission risquée.Les policiers kényans, déployés pour soutenir la Police Nationale d’Haïti face aux gangs, se retrouvent dans une situation extrêmement dangereuse.

Les deux agents tués auraient été pris pour cible dans une zone contrôlée par des groupes armés. Leur mort soulève des questions sur l’efficacité et la viabilité de cette mission.Pendant ce temps, au Kenya, la contestation s’intensifie. Des voix s’élèvent pour réclamer un retrait immédiat des troupes avant que d’autres vies ne soient perdues. Mais le gouvernement cédera-t-il à cette pression grandissante ?

Alors que l’insécurité en Haïti reste incontrôlable, la colère des Kényans risque de compliquer encore plus une mission déjà marquée par le sang et la controverse.

La Rédaction

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