Didier Fils-Aimé : Un chef de gouvernement introuvable face au naufrage national

Alors qu’Haïti traverse l’une des pires crises de son histoire, Didier Fils-Aimé brille par son absence et son manque de leadership. Face à l’urgence, il demeure en retrait, incapable d’insuffler une quelconque direction à un pays en pleine déroute.

L’insécurité galope, les gangs étendent leur emprise sur de nouveaux territoires, et la population, livrée à elle-même, attend en vain une riposte gouvernementale. Pourtant, aucune stratégie claire ne se dessine, tandis que les divisions internes au sein du CSPN qu’il dirige bloquent toute action significative.

Sur le plan politique, son inaction ne fait qu’empirer l’impasse institutionnelle. Au lieu de jouer un rôle de rassembleur, il laisse le pays s’enliser dans un climat de désillusion et d’abandon.

L’absence de pilotage sur les dossiers prioritaires a plongé l’administration dans un immobilisme alarmant. Les ministères, notamment ceux en charge de la sécurité et des affaires sociales, opèrent sans vision claire, retardant des décisions essentielles. Les Haïtiens, qui subissent de plein fouet l’instabilité, assistent désespérés à la désintégration d’un pouvoir incapable de répondre à leurs attentes.

Depuis l’arrivée de Fils-Aimé à la Primature, la situation n’a cessé d’empirer. Des milliers de familles ont été déracinées par la violence, sans que le gouvernement ne prenne de mesures concrètes pour les aider.

La gestion des déplacés reste chaotique, amplifiant la détresse de ces victimes de l’insécurité galopante.L’absence d’un plan défini pour affronter cette crise humanitaire révèle un gouvernement totalement déconnecté des réalités du pays.

Sans une gouvernance forte et visionnaire, Haïti s’enfonce inexorablement dans l’instabilité et l’incertitude.